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NEWS
14/03/2023

OUT NOW!!!

SERGIO VERASTEGUI "Sofa Poems OST"
LP 12" - 100 copies
voir production

 

 

 

 


LDRR#074
SOFA POEMS O.S.T.
Sergio Verastegui

co-production : 3 Bis F (Aix-en-Provence)

design : Sergio Verastegui

black vinyl LP 12" 33RPM
tiré à 100 exemplaires / copies

20 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com



2023

 

 

 

 

 

Sergio Verastegui développe un travail d’écriture du fragment à partir de formes sculpturales, dans une superposition de strates, de sens et de matériaux. Avec une forte présence matérielle, ses œuvres sont à envisager comme des morceaux de réalités extraites d’un monde déchiré. De la rencontre fortuite entre des objets divers émergent des situations de fragilité entre tension narrative et poésie, des traces et des accidents.

Pour l’exposition Sofa Poems, Sergio Verastegui porte son attention sur un objet usuel, le canapé, figure centrale et énigmatique de l’espace domestique autour de laquelle la vie s’orchestre. Un problème mathématique, des poèmes écrits tard le soir ou la composition d’une musique d’ameublement, sont les déclencheurs conceptuels d’une série de pièces déployées dans l’espace d’exposition, de formes hybrides entre mobilier et sculpture.  

« Un poème dans l’espace qui se configure comme un jeu, comme un échiquier, comme l’architecture fictive d’un rêve ou d’un cauchemar. À l’instar d’un labyrinthe, des impasses débouchent sur des miroirs. Le texte n’existe pas car il ne peut pas être prononcé. Et cependant tout artifice est démasqué, les limites de la fiction sont nues, dévoilées : une construction habille une autre. La moquette découpée révèle la stratification de matériaux. Deux pas plus loin, l’espace est transformé, la réalité est autre, le décor est évident. »

 

 

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LDRR#073
AUXILIUM: SOUNDS FROM THE MELKSTAND
MBeckett

design : Arnaud Maguet
photographie : Giant Fox

black vinyl LP 12" 33RPM
tiré à 20 exemplaires / copies

25 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com



2023

 

 

 

 

 

La célèbre vache du "Atom Heart Mother" des Pink Floyd est morte depuis bien longtemps, et elle avait mal aux pies.

Pendant de très longues années, et pour des raisons loin d’être artistiques à la base, MICHAEL BECKETT aka KPTmichigan (Super Reverb, Beautiful New Born Children, Schneider tm… ) a travaillé dans une laiterie industrielle. Quelque part dans la campagne allemande, près d’où il réside, chaque jour, à heure régulière, il est allé apposer des tuyaux de succion spécifiques sur les pies de 200 vaches. À la fois implacable mise en pratique et merveilleuse allégorie de l’aliénation contemporaine produite par le capitalisme moderne sur le travailleur salarié, ne trouvez-vous pas ?

Ce disque n’est pas le fruit d’un savant montage de field recordings prélevés par l’artiste lors de son labeur. Ce disque est le fruit d’un travail d’enregistrement, de retour au home studio, entouré de synthétiseurs, d’une guitare, d’amplificateurs, de pédales, de microphones, d’une basse et d’un violon. Ce disque relève plus de la survie face à l’aliénation que du chant de la muse inspiratrice ; créer pour résister ; s’emparer de cette insupportable contingence pour la muter en une manière de LACTO-FUTURISME.

Le résultat relève d'un psychédélisme noir, d’ambiances poisseuses où la zone de traite se mue en coursive d’un Nostromo dont les capsules de sauvetage ont été sabotées, où le réel (ou ce qui en tient lieu) s’étiole enfin sous les assauts des oscillateurs et de quelques bières.

 

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LDRR#072
MONSTER REBELLION O.S.T.
Talweg
Bande originale de l'exposition de Monster Chetwynd

co-production : Up Against The Wall Motherfuckers!

design : Arnaud Maguet
visuels : Monster Chetwynd
texte : Éric Mangion


CD digipack
tiré à 50 exemplaires / copies

10 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com



2022

 

 

 

 

Le monde de Monster Chetwynd est peuplé de créatures étranges, d’êtres hybrides, tous dotés de personnalités singulières. Comme son prénom l’indique, l’artiste assume toutes les formes de la monstruosité : l’anormal, le difforme, l’exagération, l’extraordinaire, l’horrifiant, l’absurde, l’outrancier, le prodigieux ou le terrible. La monstruosité, puits sans fond pour l’imaginaire.

Mais son monde est aussi celui d’un mode de production « fait main », une écologie/économie du quotidien, des matériaux simples et peu onéreux, des assemblages bricolés avec les moyens du bord, dans la pratique du do it yourself, pour une « beauté et une impétuosité Punk », comme elle le définit elle-même. L’improvisation – notamment lors de performances volontairement débridées – jongle avec le travail en famille ou avec des amis. Le tout dans l’humour !
Les amis varient, telle une troupe qui va et qui vient en fonction des villes ou des projets. Cette appréhension du travail est pour l’artiste un véritable style de vie et de pensée qui fait que l’art n’est pas une fin en soi mais un espace d’émancipation où chaque individu peut libérer son énergie.

L’exposition à la Villa Arson, la première de cette envergure en France, réunissait une vingtaine d’œuvres dans un esprit Luna Park, s’appuyant sur un éclairage et une ambiance sonore spécifique créée et enregistrée par Talweg et Arnaud Maguet dans les salles même où elle se déploie. On y croisait quelques sculptures d’animaux, lucioles, chauves-souris, serpents et salamandres, comme on y traversersait des formes grotesques, cet art si consommé du fantasque et du fantastique.

Echappant à la lumière de l’été, l’artiste nous invitait à plonger dans l’architecture des galeries du centre d’art pour y découvrir sa Monster Rebellion, une rébellion nocturne, composée par l’artiste et ses personnages.

Éric Mangion

 

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LDRR#071
L.O.I.N. CONCERTS
L'Orchestre Inharmonique de Nice conduit par Étienne Jaumet / Jean-Marc Foussat / Claire Gapenne / Charlemagne Palestine

co-production : Villa Arson (Nice) & ENSAPC (Cergy)

design : Arnaud Maguet
direction orchestre : Gauthie Tassart
Photo : Jeff Guess


black vinyl LPx2 12" 33RPM gatefold
tiré à 300 exemplaires

20 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

• Face A conduite par Étienne Jaumet
• Face B conduite par Jean-Marc Foussa
• Face C conduite par Claire Gapenne
• Face D conduite par Charlemagne Palestine

2021

 

Quels précédents à L'Orchestre Inharmonique de Nice ?

Il y aurait, par exemple, ceux qui croient donc qu'en musique, rien ne doive obligatoirement être prédéfini. Qu'il s'agirait finalement d'investir un lieu, de jouer, et d'ancrer ce jeu, à la suite des indications des futuristes, dans la recherche de sons instrumentaux travaillés depuis le médium sonore même, plutôt qu'interprétés à partir de partitions (aussi désinhibantes que soient leurs notations, graphiques notamment). Attitude conférant au musicien la fonction de cherchant s'attelant à défricher de nouveaux territoires basés sur le renouvellement de pratiques instrumentales pourtant historiques.

Une formation telle AMM, à partir des années 1960, envisageait ainsi chaque situation de concert comme une expérience unique fournissant l'occasion de mixer en direct des sources sonores variées, à l'origine de masses mouvantes se développant dans l'instant, et générant désorientation (qui fait quoi ?) avant de laisser place à une dérive (une fois intégré que le « quoi de qui » importe peu) où les strates sonores s'empilent, fruits de pratiques plus ou moins « étendues » et d'une interaction totale entre pratiquants - ceci consistant exactement en ce quoi s'évertue L'Orchestre Inharmonique de Nice.

Dans les années 1970, Ash Ra Tempel inventait en parallèle à AMM une musique également basée sur l'ouverture et l'émancipation en suivant d'autres principes : « Nous sommes tous un seul » scandaient-ils sur leur premier album, véritable manifeste psychédélique pour la libération des mentalités doublé d'une protestation contre le matérialisme ambiant.

Toujours dans les années 1960, autre utopie, l'idée sous-tendant le collectif Musica Elettronica Viva était que nous sommes tous des créateurs, et donc - pourquoi pas ? - des musiciens en puissance. A partir de ce postulat, ne restait plus qu'à improviser des pièces, qui finalement tendirent toutes vers des formes ancestrales universelles.

Ceci également, à la même époque, méritait d'être posé : pourquoi ne pas se lancer dans des incantations, finalement héritées des formes obsessionnelles d'un certain free jazz, et voulues comme des vibrations dépourvues d'ego ? Dans ce cas, le sens de l'unité se devait de prévaloir sur toute autre considération, chaque musicien ne représentant qu'une partie d'un processus collectif arrimé dans une démarche cathartique transcendantale guère éloignée de l'environnement sonore du Théâtre des Orgies et des Mystères du plasticien Hermann Nitsch.

D'autres quant à eux, tous aussi utopistes, se demandèrent pourquoi ne pas s'adonner à une création musicale la plus spontanée possible, afin d'en jouir sans limites ni entraves, juste pour le plaisir de savourer des instants perpétrés dans l'urgence d'un ludisme que pratiquèrent entre autres le Nihilist Spasm Band, The Godz, Cromagnon, les Taj Mahal Travellers ou le Scratch Orchestra.

Jean Dubuffet : « La musique à quoi je vise ne prend pas le parti de l'intervention ordonnatrice (et sélective) de l'homme humaniste qui est celui de notre musique culturelle ; elle prend, au contraire, le parti du grand vacarme aux voix indistinctes que nous présente notre univers. » Forts de ce genre de réflexion, quelques outsiders inspirés se dirent que s'écarter de l'octave n'équivalait en rien à sombrer dans le néant, que seul creuser des interstices en quête du vertige des sens permettrait de « restituer aux rumeurs cosmiques leur bruit sauvage » (Dubuffet, encore), les clameurs de l'inconscient valant bien mieux que certaine maîtrise. Car pourquoi ne pas tirer partie de son incompétence musicale ? Les Shaggs n'y mirent aucune volonté particulière, pour un résultat curieusement au-dessus de toutes espérances. Le Portsmouth Sinfonia s'y consacra par contre avec humour et succès.

Strange Strings de Sun Ra, enregistré en 1966, est un coup de génie : le maître de cérémonie proposa mandolines, ukulélés, koras et autres instruments à cordes à ses souffleurs qui ignoraient comment en jouer. Le disque rend compte d'une découverte en temps réel des potentialités des cordes, idée que Sun Ra aimait à nommer a study in ignorance

Voilà en gros esquissées, des directions de travail constituant la mission que L'Orchestre Inharmonique de Nice, un ensemble constitué d'étudiants en art non-musiciens, s'était déjà fixée avant de rencontrer Lee Ranaldo, musicien d'expérience sensible au Do It Yourself et conducteur de l'expérience à l'origine de cet enregistrement réalisé à la demande de ses membres et des personnes se préoccupant de son devenir.

En compagnie d'Étienne Jaumet, de Jean-Marc-Foussat, de Claire Gapenne et enfin, de Charlemagne Palestine, il s'est donc encore agi, plus que jamais peut-être, d'abandonner tout ego au profit d'une expérimentation collective inscrite dans le moment même du jeu en public ; et d'ancrer la démarche plus avant dans un rapport d'écoutes mutuelles. Un rapport, grâce à l'intervention de ces invités, confronté à des éléments compositionnels imposés sous forme de conduction, de partition graphique, ou laissés totalement libre.

Ajoutons à ce tableau en forme de généalogie potentielle que L'Orchestre Inharmonique de Nice s'inscrit dans le prolongement de ce qu'entreprit, au milieu des sixties, The People Band, grand ensemble cousin pourrait-on avancer, mis sur pied par Terry Day et Mel Davis. Une bien belle filiation…

Philippe Robert

 

 

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LDRR#070
CONCERT VILLA ARSON
Nihilist Spasm Band

co-production : Villa Arson (Nice) & UCart (Nice)

design : Arnaud Maguet
texte : Philippe Robert


black vinyl LPx2 12" 33RPM gatefold
tiré à 300 exemplaires

20 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

• Face A
introduction
selection #1 • Homage to Greg Curnoe
selection #2 • Indecision of the Night

• Face B
selection #3 • The Fly in the Ointment
selection #4 • What About Me

• Face C
selection #5 • No Canada
selection #6 • Illusion Will Be Their Native Land

• Face D
selection #7 • Repetition Now
selection #8 • Forget It All

 

2021

 

Lorsque le premier album du Nihilist Spasm Band sort en 1968, aucun autre groupe au monde n’a enregistré pareil boucan, exception faite des expériences musicales de Jean Dubuffet antérieures de sept ans. Chez ces Canadiens, qui s’exercent alors depuis trois ans dans leur repère de l’Ontario, le mot d’ordre paraît avoir consisté d’emblée à s’adonner à la création sonore spontanée, justifiant ainsi d’abolir toutes limites en des performances débridées, qu’ils organisent chaque lundi soir. Jouir du bruit sans entraves s’avère être leur unique crédo. En résulte un sentiment d’urgence dont le sens peut échapper : peu importe, c’est le but – l’aspect ludique de la chose n’étant pas non plus des moindres.
Depuis 1965, leur radicalisme n’a jamais faibli, et toute notion d’achèvement s’est constamment trouvée battue en brèche. Interrogé au début des années 2000 par Revue & Corrigée, l’un des membres originels de la formation, Art Pratten, dévoilait le chemin emprunté quarante ans auparavant : « Bien qu’à nos débuts nous connaissions certes John Cage, David Tudor ou Stockhausen, nous étions surtout intéressés par le rock et le free jazz. Pas en tant que modèles musicaux, mais parce que certains de ces musiciens nous montraient la voie : à savoir bricoler des instruments, faire du bruit et s’autoproclamer groupe. »
Certes, dès les années 1970, sévissent déjà AMM, Musica Elettronica Viva, The Scratch Orchestra, People Band et Taj Mahal Travellers dont les préoccupations se révèlent, sinon identiques dans l’approche plastique du sonore, au moins proches. Sauf que le Nihilist Spasm Band ne revendique aucune influence véritable, aucun éventuel cousinage, pas plus que de formation musicale. Et plutôt que de constituer un handicap, ne pas savoir jouer les a finalement obligés à inventer leurs pratiques comme leurs instruments (kazoo électrifié, basse à cordes de piano, tuyaux combinés en « waterpipe »), démarche qu’évoque d’ailleurs leur patronyme, un « spasm band » (terminologie utilisée dans le Dixieland) désignant un ensemble dont l’instrumentarium a été fabriqué à partir d’objets trouvés.
Dépourvue de tout cadre formel et basée sur des improvisations sans préméditations, la musique du Nihilist Spasm Band démarre et s’achève invariablement dans le chaos, dont le groupe est devenu maître à force de remettre sur l’ouvrage sa propre singularité. Coupés de l’extérieur, totalement indifférents aux modes depuis plus de cinq décennies, ces Canadiens n’ont jamais eu de cesse que d’explorer « leur » bruit, d’en inventorier les formes, voire les motifs, tout en tirant partie d’une incompétence toute relative comme d’une désorganisation assumée. Dans un entretien accordé à Libération, l’un des autres membres de la formation, en l’occurrence John Boyle, déclarait, non sans ironie : « Parfois on joue ensemble, parfois on lutte les uns contre les autres ! » Avant d’ajouter :
« Le résultat, c’est que nous avons inventé une forme de musique très difficile à jouer pour d’autres personnes ! »
On peut légitimement se demander si pareille attitude, anticipant d’évidence le Do It Yourself cher au punk-rock, ne serait pas politique. La réponse est NON, même si leur hymne s’intitule « Destroy The Nations ». Car le Nihilist Spasm Band ne relaie aucun message, aucune colère. Au mieux, le titre de leur premier album (No Record) fait écho au slogan « No Strategy / No Compromise / No Social Lubricant » de Vomir, projet français des années 2000 versé dans un noise érigé en mur.
Aujourd’hui, on ne compte plus les admirateurs du Nihilist Spasm Band, pour la plupart issus de l’avant-garde, tels Thurston Moore (Sonic Youth) ou Jojo Hiroshige (Hijokaidan), dont le label Alchemy réédita les premiers disques rares et recherchés. Un festival régulier alla même jusqu’à relayer leur travail comme il se doit (Alan Licht, Michael Snow, Lee Ranaldo, Junko, Aube, Solmania, Voice Crack ou Borbetomagus s’y sont notamment produits). Que peut-on encore ajouter ? Qu’en matière d’héritage, certaines des formations ressortant de la Los Angeles Free Music Society (comme Smegma, Doo-Dooettes et Le Forte Four), ou bien encore le combo argentin Reynols, leur doivent forcément quelque chose…

Philippe Robert

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LDRR#069
SHARING SPOTS
Olivier Millagou & Nico Morcillo

co-production : Petach Tikva Museum of Art (Tel Aviv)

design : Olivier Millagou


black vinyl LP 12" 33RPM + patchs & t. shirt sleeve
tiré à 4 exemplaires

ÉPUISÉ / SOLD OUT

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : Sharing Spots



2018

 

 

 

La saion France / Israël a été l'occasion pour les deux compères de se rendre autour des spots de surf de Tel Aviv pour enregistrer des phonographies et des interviews de surfeurs locaux sur des questions de partage de territoire. Les Surfeurs sont possessifs et souvent, tout autour du mond,e les panneaux "LOCALS ONLY" poussent aux abords des sopts. La question étant ici et maintenant plus aïgues, voyons si cela continue à glieer...

Ensuite, les deux artistes proposent une installation sonore : « Sharing spots » (2018) où seul le bruit des vagues et le son d’un montage audio, nous invite à la réflexion… L’installation enveloppe le spectateur dans un espace imaginaire et lui propose une expérience sensorielle. Il s’agit là d’une œuvre entièrement acousmatique, car elle ne donne rien à voir. Le visiteur est invité à percevoir des sonorités, sans en visualiser la source de diffusion. La pièce où il entre est entièrement vide et propose seulement de recevoir les phénomènes physiques liés à la propagation du son. Pour suivre, à l’extérieur de la salle, une série de vinyles exposée dans une vitrine ainsi q'un poster représentant une vue sur mer sont également présentés.

 

 

 

 

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LDRR#068
CE N'EST PAS TOI
The Magic Ray


design : Arnaud Maguet

clear vinyl SP 7" 45RPM
tiré à 30 exemplaires/ copies

ÉPUISÉ / SOLD OUT

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : Ce n'est pas toi
Face B : It's Not You

2018

 

 

 

 

 

 

Fred Bigot est de retour avec un 45t en version extrêmenet limitée ! Electronicat se fait à présent nommer The Magic Ray, allez savoir pourquoi, et il nous compte un trip adolescent où les choses ne sont plus exactement ce qu'elles semblent être. Son légendaire jingle-jangled son de guitare, ses beat martelés et ses synthés profond eux sont toujours là, ouf !

 

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LDRR#067
DERNIERS SOLEILS
Super Reverb
Bande originale du film de Arnaud Maguet

texte : Julien Bécourt
design : Arnaud Maguet

black vinyl LP 12" 33RPM gatefold + booklet
tiré à 300 exemplaires/ copies

20 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : Nouvelles de la ville nouvelle
Face B : Retour au désert sans-retour


2018

 

 

 

Nous voici dans le simulacre d’un « futur lointain, donc d’un passé proche », tel que le stipule une voix off à l’accent arabe prononcé. Cap au nord du continent africain, au cœur des Etats du Maghreb Unis, « là où la lumière disparaît dans les eaux ». Une détonation étouffée. La caméra sillonne en rase-mottes un champ de ruines encore fumantes. Un discours hors-champ en guise de sismographe, crachotant sur les ondes courtes d’un vieux transistor. Monologue à la résonance froide, comme parvenue des tréfonds de l’ère coloniale. Mohamed Dahou et Mezioud Ouldamer, personnalités controversées de la section algérienne de l’Internationale Situationniste, y sont désignés comme visionnaires. Le temps du spectacle est ici dissout au profit d’une lente imprégnation des mots, renvoyant à l’histoire de l’immigration et aux conséquences de la division territoriale. Débute alors un long travelling latéral. Le mouvement automatisé de la caméra et la musique électronique, lancinante et ténue, de Super Reverb, induisent progressivement un effet d’hypnose. Nous sommes ici et nulle part. Le monde s’est éteint. Le muezzin s’est tu, il n’y a plus de prophète. Missionné par une mystérieuse organisation, le narrateur retourne inspecter sa terre d’origine. Témoin oculaire des vestiges de l’urbanisme, il consigne ses observations — entre mantra et conjuration...

 

 

 

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LDRR#066
Sous influence
Arnaud Maguet
bande originalede l'exposition TATTOO SOSPIR

co-production : Villa Santo Sospir (Villefrance-sur mer)

design : Arnaud Maguet


clear vinyl LP 12" 33RPM + boîte en bois gravée
tiré à 5 exemplaires / copies + 1 épreuve d'artiste

ÉPUISÉ / SOLD OUT

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : 20000 LIEUX SOUS OPIUM

face B : COMPLAINTE DES SIRÈNES ET DU MARIN

2018

 

 

 

 

 

 

 

L'exposition avait lieu dans la magnifique villa Santo Sospir à Villefrance-sur-mer, là ou Jean Cocteau passa douze années de sa vie à contempler la mer en fumant de l'opium. Parfois aussi dessinait il sur les murs de la maison...

Les sons des enregistrements sous-marins réalisés à différentes profondeurs (des petites vasques des rochers à l’orée des abysses) face à la Villa Santo Sospir se mélangent aux souvenirs (passage intéressé des Lettristes Internationaux et projection libre vers l’An 2000) en un songe opiacé où le temps et l’espace ne sont plus que continuum mou.

Puis, les tatouages réalisés par Cocteau sur les murs de la Villa Santo Sospir prennent vie en une fantaisie sonore. Les sirènes, au loin, appellent de leur chœurs enchanteurs le marin resté sur le rivage qui lui, répond de son harmonica solitaire. Les goélands se joignent à cette complainte, mais le glas sonne et renvoie le marin à sa destinée humaine.

 

 

 

 

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LDRR#065
Les Deux faces de la même médaille
Massimiliano Baldassarri / Jean-Baptiste Ganne / Marie Limoujoux

co-production : CAN (Neuchâtel)

design : Massimiliano Baldassarri


black vinyl LP 12" 33RPM
tiré à 500 exemplaires/ copies

15 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A :
Travail et capital : Les deux faces de la même médaille
Travailler, moi ? Jamais ! (Introduction)
Soufflerie

face B :
Les Mésaventures de la pensée critique
Un Dogme désastreux
Micro qui meurt

2018

 

 

 

Un disque produit et réalisé dans le cadre de l'exposition Bye-bye la compagnie au CAN (Centre d'Art Neuchâtel) qui à eu lieu du 15 octobre au 15 mars 2016. Ce disque a été enregistré dans la distillerie d'absinthe Bugnon au Val-de-Travers.Hips !

 

 

 

 

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LDRR#064
The Curves
Olivier Millagou & Nico Morcillo

co-production : Festival des Arts Éphémères (Marseille)

design : Olivier Millagou
skateur : Jean Dieu Boix

vinyl transparent + stickers EP 12" 33RPM
gravé à 15 exemplaires numérotés / hand numbered copies

40 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : The Curves

2017

 

Une planche à roulettes, un micro-contact, un enregistreur numérique, quelques effets et roulez jeunesse ! Ou ce qu'il en reste...

 

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LDRR#063
SILVA
Bader Motor
Bande oriiginale du film de Pierre Malphettes

design : Pierre Malphettes & Arnaud Maguet

black vinyl LP 12" 33RPM
tiré à 300 exemplaires/ copies

15 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

A1 • Jours tranquilles en Mayenne
A2 • La Traque
A3 • Boire et conduire, encore
A4 • Le Laboratoire

B1 • L’Affût
B2 • (Hey You) Up In The Tree!
B3 • Silva
B4 • Le Manoir


2017

"Silva est un projet de film qui ambitionne de dresser le portrait subjectif d’un paysage grâce à la rencontre et à l’agencement de trois regards portés sur la forêt : celui d’un chasseur à l’arc, celui d’un laboratoire scientifique automatisé, et celui de trois musiciens jouant au fond des bois. La forêt, cet espace à la fois subtil et complexe est ainsi vue comme un univers naturel et vivant, dans sa relation avec la science et la technologie et enfin comme un espace de création artistique et musicale."

un film de PIERRE MALPHETTES

Réalisateur : Julien Salé
Acteur : Julien Viniane
Image : Julien Sallé
Montage : Élodie Broilliard
Prise de son et montage son : Julien Hô Kim
Décor et installations : Pierre Malphettes
Direction de production et régie : Ronan Leroy
Lumière : Frédéric Chartiot
Construction décor, régie, machinerie : Eddy Godeberge
Assistant Décor et caméra : Norman Nédélec
Machinerie et robotique : Guillaume Stagnaro
Costume : Clémentine Rau
Etalonnage : Julien Daniel
Mixage et prise de son live : Christophe Grémiot Production executive : Spectre production
Producteur exécutif : Cédric Walter

 

 

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LDRR#061
L'ORCHESTRE INHARMONIQUE DE NICE
conduit par JEAN-MARC MONTERA & XAVIER BOUSSIRON
joue JOHN CAGE + TONY CONRAD & FAUST
concert à la Villa Arson

co-production : Villa Arson Nice

design :Arnaud Maguet
photographies : Gauthier Tassart
texte : Philippe Robert

vinyl LP 12" 33RPM
tiré à 300 exemplaires/ copies

15 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face MONTERA :
"Four6" de John Gage
Face BOUSSIRON :
"From the Side of Man And Womankind" de Tony Conrad & Faust

2018

"Four6 a réellement été une révélation. C’est une pièce superbe de complexité et de liberté, d’ouverture et de contrainte. Elle fait fonctionner simultanément les contraires, en offrant aux interprètes, à la fois la liberté que permet leur imaginaire, et la rigueur temporelle qu’impose le chronomètre. C’est un outil fantastique que j’utilise lors de workshops destinés à des musiciens qui n’ont pas ou peu  l’habitude d’improviser, car il offre une structure (temporelle par le chronomètre, et sonore par les douze sons choisis par les musiciens) dans laquelle la créativité des interprètes peut s’exprimer totalement." JMM

"Mon idée de départ était simplement de monter une sorte de groupe de rock, sur le modèle des « 12 salopards », en étant attentif à ce que chacun des participants puissent exploiter sa particularité, aussi infime soit-elle. La première journée d’improvisation était d’une inconsistance absolue, un vrai régal. Cette inconsistance a ensuite été le matériau de base qu’on allait transformer en musique normale ; et ce, sans que personne ne s’en rende vraiment compte. À un moment, j’ai pensé que ce beau n’importe quoi manquait d’un groove fédérateur. Ça me semblait être le bon moment pour rendre hommage à Tony Conrad qui était mort la semaine d’avant." XB

 

 

((( LISTEN / ECOUTEZ UN EXTRAIT )))

INTÉGRALITÉ DU CONCERT DE LOIN + MONTERA
FREE DOWNLOAD / TELECHARGEMENT GRATUIT

INTÉGRALITÉ DU CONCERT DE LOIN + BOUSSIRON
FREE DOWNLOAD / TELECHARGEMENT GRATUIT

   


 


 

LDRR#060
EST UN CHEMIN, LOIN EN SOMBRE
Talweg

co-production : Up Against The Wall Motherfucker!

design : Philippe Robert & Arnaud Maguet

red vinyl LP 12" 33RPM
tiré à 100 exemplaire / copies

20 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : Est un chemin
Face B : Loin en sombre

2017

 

 

"TALWEG est un loup pour l'Homme. TALWEG est une incantation qui tourne mal. TALWEG est des cordes et des peaux. TALWEG est aussi des clochettes et un orgue, parfois. TALWEG est une musique d'aujourd'hui qui a toujours existé. TALWEG est une stase qui cède. TALWEG a été apprivoisé mais ça ne lui a pas plu. TALWEG est une maîtrise survolée par temps brumeux. TALWEG est un cri lointain qui se rapproche. TALWEG est un camp de gitans abandonné. TALWEG est une tempête qui ourdit. TALWEG est une douleur opiacée. TALWEG nous parle d'un temps que les gens de moins de deux-mille ans ne peuvent pas connaître. TALWEG est une tribu minimum. TALWEG est une langue oubliée. TALWEG est un gamelan des Cévennes. TALWEG est un chemin, loin en sombre." A.M.

 

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LDRR#059
LA VIDA DE LA ONDA
Nico Morcillo
bande originale du film "West Is The Best"
de Brian LLinares, Mehreent Talpur & Joran Briand

co-production : Olivier Millagou

design : Arnaud Maguet, Olivier Millagou et Joran Briand

vinyl EP 12" 33RPM
gravé à 40 exemplaires numérotés / hand numbered copies

30 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : La Vida De La Onda

2017

 

"Je possède personellement ce disque de guitare expérimentale, j'en fais quotidiennement usage et en suis pleinement satisfait" Pierre Barthes

 

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LDRR#058
C'EST LA DROGUE
Les Arnauds

co-production : Villa Tamaris (la Seyne-sur-mer)

design : Arnaud Labelle Rojoux & Arnaud Maguet
photographies : inconnu

vinyl EP 10" 45RPM
tiré à 300 exemplaires/ copies

10 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : Boum ! / La Belle affaire / Onc' Gourdin / Confession
Face B : Rock Rock Rock / C'est la drogue / Le Poête

2016

 

 

Même si vous n'en aviez pas vraiment rêvé, ils l'ont fait !
Arnaud Labelle Rojoux (chant & paroles), Arnaud Maguet (caquètements, percussions et pipeau) et Laurent Prexl (guitare & musique) vous proposent un tour de chant qui passera par la chanson paillarde, l'espagnolade, la chanson érotique et le rock'n roll primitif. Quelque part entre Asil Atkins et Guy Marchand, mais pas vraiment au milieu.

 

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LDRR#057
EAST FLOWS OST
BeauDelayOrchestra
bande originale du film des Monstres

co-production : Collectif MU

design : Arnaud Maguet


cassette audio
tiré à 100 exemplaires numérotés / hand numbered copies

5 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : La Montée
Face B : La Descente

2016

 

 

C’est l’histoire d’une dérive, un Ghetto Blaster au bras, dans les salles, jardins et promenades du Parc de la Villette. La machine crachait une compilation arbitraire réalisée sur cassette audio de groupes ayant joué au festival Villette Sonique durant ses dix années d’existence. Cette dérive de deux jours a été enregistrée par le truchement de divers appareils numériques, captant musiques, qualités acoustiques des lieux et paysages sonores. Cette masse a ensuite été coupée, émondée puis ajustée en studio pour en extraire une manière d’histoire difforme, magma discrépant long de trois heures. L’histoire continue ainsi, par un passage dans un studio dédié aux techniques les plus à la pointe de la spacialisation des sons, nouvel escalator dans la poursuite du paradis psychédélique. Le système multi-enceintes, une fois finement aiguisé, fut installé sur un bateau mouche des canaux du nord-est parisien. Pour deux croisières, l’une diurne, l’autre nocturne, une centaine de personnes, désignée ici comme « le public », y prit place. L’évènement fut visuellement capté, dans les limites permises par la technologie d’enregistrement de ce qui nous sert de réalité. À leur tour, ces documents sont passés par les fourches caudines du jugement de l’artiste, ont été amplifiés, décalés, répétés, puis projetés dans un dispositif immersif situé à la Gaité Lyrique. La musique présentement à l’œuvre sur cette cassette est la bande originale composée pour cette installation filmique nommée East Flows, manière de boucler la boucle, de clore l’histoire de cette année de résidence avec le Collectif MU et cette collaboration avec l’équipe de production visuelle Les Monstres. Que soit ici remercié l’ensemble de ces deux équipes ainsi qu’Étienne Blanchot, Vincent Epplay, Arnault Damien, Vincent Cavaroc, Guillaume Sorge et Luc Clément. A.M.

 

 

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LDRR#056
DREIDREIDREI
Bader Motor

co-production : Veals & Geeks Records (Bruxelles)

visuels : Karim Ghelloussi
design : Arnaud Maguet
texte : Andreas Mootor

vinyl LP 12" 33RPM
tiré à 300 exemplaires / copies

15 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : Prima Belladonna / Disappear In Amerika / New Diamond Day / Je Pleure une lotte 49
Face B : I Saw You / Bongo Bongo Bongo / The Haunted Room / Your World Or Mine?

2016

 

 

Ils ont écouté le murmure des anciens, ont adapté la pharmacopée céleste à leurs conseils inaudibles et en ont couché sur disque une solution discrépante. Ils ont parcouru les périphéries grises de la Grande Ville Moderne, se reposant parfois sous les tubes fluorescents de l'immense salle d'attente généralisée du non-vécu, en ont enregistré la répétition des derniers sursauts encéphalographiques, les ont émondés puis partagés. Ils ont payé leur tribut, un lourd tribut, à la chanson française avec deux reprises du répertoire. Ils ont joué à Porto, à Bruxelles, à Nice, à Anvers, à Paris, à Berlin, à Monaco, à Genève et même à Saint-Étienne. Ils sont de retour avec ce nouveau disque longuement ruminé, affiné, qui mélange le krautrock et Thomas Pynchon, la pataphysique et la boîte à rythme, la dérive et le perséphone — le tout, sur un label belge, bien sûr. En un mot comme en cent, si vous posez le diamant de votre électrophone sur ce disque vinyle, Bader Motor jouera de la musique — une musique libre comme un retour de boîte de nuit, cheveux aux vent, fin saoul, pied au plancher à contre-sens sur l'autoroute. Si vous êtes dans la même pièce, vous ne pourrez pas y échapper, si vous êtes dans celle d'à côté, vous l'entendrez un peu moins fort, forcément. AM

 

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LDRR#055
IN DOUBT SHADOW HIM!
Lee Ranaldo & Hifiklub feat. Bob Bert / Don Fleming / Alan Licht / Sarah Register / Nels Cline / Ikue Mori / Robin rimbaud Scanner

bande originale du film de Arnaud Maguet

co-production : Parallel Factory (Toulon) & Joyful Noise (Indianapolis)

design : Arnaud Maguet

vinyl LP 12" 33RPM + movie download
tiré à 550 exemplaires / copies

ÉPUISÉ / SOLD OUT

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : Racing Thoughts / On The Cusp / Someone Drifted Out Over The Edge
Face B : Musse de ville de paris / weapons / pure (take me first)

2018

 

 

A portrait in both film and music of the American musician Lee Ranaldo, the 49-minute film In Doubt, Shadow Him! takes the form of a visual drift in the city where Ranaldo lives and works, and which he has seen evolve, from the underground on up, for more than thirty-plus years: New York City. On the streets of the city, in the maze of subway corridors, in recording studios, artist lofts, and the workshops of his friends and collaborators, a film crew shadowed him through the crowd, and witnessed his meetings and conversations with personalities we recognize from the worlds of music and visual arts. These brief discussions, which float in the ambient hubbub, narrate his personal and musical history.

The film's soundtrack was composed by Ranaldo and French experimental rock quartet Hifiklub during the filming, and recorded at Echo Canyon West in Hoboken, New Jersey. The various tracks, which include performances from many of Lee’s collaborators and colleagues, reflect the various contiguous aspects of the artist's musical work throughout his career. Interestingly, while Lee does play some guitar on these tracks, his concentration, for this project, was on the lyrics and vocal performances, which include a duet with Sarah Register (Talk Normal) on the track Pure.

 

 

 

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LDRR#054
ANAGRAMMES
Jean Dupuy

co-production : Villa Tamaris et Villa Arson

design : Arnaud Maguet
photographies : Michou Strauch

vinyl LP 12" 33RPM
tiré à 300 exemplaires / copies

15 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : Anagrammes (partie 1)
Face B : Anagrammes (partie 2)

2016

 

 

 

 

Quelques jours avant son 90ème anniversaire, l'artiste français Jean Dupuy lit une sélection de ses poèmes anagrammatiques agrémentés de brèves appartés et d'explications non moins poétiques.

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LDRR#053
ON DIRAIT LE SUD
Arnaud Maguet & Hifiklub feat. Viv Albertine, Jac Berrocal, Andre Jaume, Jean-Marc Montera & Lee Ranaldo, Riviera Tuning Orchesta, Talk Normal et Mike Watt

co-production : Ville de Toulon & Région PACA

design : Arnaud Maguet
photographies : Olivier Amsellem
texte : Bruce Bégout

vinyl LP 12" 33RPM + DVD
tiré à 300 exemplaires / copies

15 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : soundtrack part 1
Face B : soundtrack part 2
+ DVD 7 FILMS

2015

Ruines à l’envers (extrait) / "Il serait difficile de nier que les ruines occupent une place de plus en plus grande dans l’imaginaire de notre temps. Nous ne parlons pas ici des ruines antiques et gothiques, mais de l’espace délabré des villes contemporaines, comprenant les usines désaffectées, les gares abandonnées, tous les lieux oubliés de la modernité. L’aura noire d’une ville comme Detroit, Pompéi actuelle de la désindustrialisation, nimbe chaque bâtiment délaissé du monde. Elle est devenue en quelque temps la Mecque de l’exploration urbaine, dont le Detroit’s Michigan Theater transformé en parking représente le cube de la Kaaba autour duquel tournoient les nouveaux pèlerins du Hajj de la dévastation urbaine. Toutefois ce n’est pas vers ce type de ville-là que nous allons nous tourner. La ruine industrielle appartient encore pour une grande part au culte classique du monument effondré. Elle en rejoue la grandeur passée, l’évocation nostalgique de la civilisation fragile et mortelle. Dans les colonnes d’un temple ruiné ou dans les usines en friche, ce sont encore les beaux restes d’un Empire que l’on loue. A Detroit même, ce n’est bien entendu plus la fin de Rome ou d’Athènes qui est célébrée dans sa décrépitude, mais l’obsolescence du progrès technique, les rêves de la société moderne et industrielle. Or cette dernière s’inscrivait – et s’inscrit encore – dans le projet de l’édification monumentale. Le primo-capitalisme bourgeois singeait – tout en la dénonçant – l’aristocratie et ses désirs de gloire immortelle en bâtissant pour l’éternité les palais de cristal et les Tour Eiffel de l’avenir. Il poursuivait le but d’une construction solide, illustre et admirable qui devait, physiquement et symboliquement, asseoir sa puissance. Il n’est plus sûr que nous nous trouvions encore dans cette configuration mentale." Bruce Bégout

 

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LDRR#052
LEE RANALDO CONDUIT
L'ORCHESTRE INHARMONIQUE DE NICE

co-production : Les Amis de la Villa Arson

direction de l'orchestre : Gauthier Tassart
design : Arnaud Grapain & Léa Roch
gravure : Lee Ranaldo
photographie : Leah Singer
texte : Philippe Robert

vinyl LP 12" 33RPM
tiré à 300 exemplaires numérotés / hand numbered copies

12 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : part 1
Face B : part 2

2015

 

A STUDY IN IGNORANCE

« It's something that plays directly in the most basic, prehistoric, prelingual urges of self-expression: a pure, primitive, musical egalitarianism that sidesteps all artificial castes and hierarchies.Why aren't you doing it? » À propos de John Moloney (Sunburned Hand Of The Man) et Marshall Allen (Sun Ra Arkestra), Daniel Spicer, dans The Wire

Quels précédents à L'Orchestre Inharmonique de Nice ?

Il y aurait, par exemple, ceux qui croient donc qu'en musique, rien ne doive obligatoirement être prédéfini. Qu'il s'agirait finalement d'investir un lieu, de jouer, et d'ancrer ce jeu, à la suite des indications des futuristes, dans la recherche de sons instrumentaux travaillés depuis le médium sonore même, plutôt qu'interprétés à partir de partitions (aussi désinhibantes que soient leurs notations, graphiques notamment). Attitude conférant au musicien la fonction de cherchant s'attelant à défricher de nouveaux territoires basés sur le renouvellement de pratiques instrumentales pourtant historiques.

Une formation telle AMM, à partir des années 1960, envisageait ainsi chaque situation de concert comme une expérience unique fournissant l'occasion de mixer en direct des sources sonores variées, à l'origine de masses mouvantes se développant dans l'instant, et générant désorientation (qui fait quoi ?) avant de laisser place à une dérive (une fois intégré que le « quoi de qui » importe peu) où les strates sonores s'empilent, fruits de pratiques plus ou moins « étendues » et d'une interaction totale entre pratiquants - ceci consistant exactement en ce quoi s'évertue L'Orchestre Inharmonique de Nice.

Dans les années 1970, Ash Ra Tempel inventait en parallèle à AMM une musique également basée sur l'ouverture et l'émancipation en suivant d'autres principes : « Nous sommes tous un seul » scandaient-ils sur leur premier album, véritable manifeste psychédélique pour la libération des mentalités doublé d'une protestation contre le matérialisme ambiant.

Toujours dans les années 1960, autre utopie, l'idée sous-tendant le collectif Musica Elettronica Viva était que nous sommes tous des créateurs, et donc - pourquoi pas ? - des musiciens en puissance. A partir de ce postulat, ne restait plus qu'à improviser des pièces, qui finalement tendirent toutes vers des formes ancestrales universelles.

Ceci également, à la même époque, méritait d'être posé : pourquoi ne pas se lancer dans des incantations, finalement héritées des formes obsessionnelles d'un certain free jazz, et voulues comme des vibrations dépourvues d'ego ? Dans ce cas, le sens de l'unité se devait de prévaloir sur toute autre considération, chaque musicien ne représentant qu'une partie d'un processus collectif arrimé dans une démarche cathartique transcendantale guère éloignée de l'environnement sonore du Théâtre des Orgies et des Mystères du plasticien Hermann Nitsch.

D'autres quant à eux, tous aussi utopistes, se demandèrent pourquoi ne pas s'adonner à une création musicale la plus spontanée possible, afin d'en jouir sans limites ni entraves, juste pour le plaisir de savourer des instants perpétrés dans l'urgence d'un ludisme que pratiquèrent entre autres le Nihilist Spasm Band, The Godz, Cromagnon, les Taj Mahal Travellers ou le Scratch Orchestra.

Jean Dubuffet : « La musique à quoi je vise ne prend pas le parti de l'intervention ordonnatrice (et sélective) de l'homme humaniste qui est celui de notre musique culturelle ; elle prend, au contraire, le parti du grand vacarme aux voix indistinctes que nous présente notre univers. » Forts de ce genre de réflexion, quelques outsiders inspirés se dirent que s'écarter de l'octave n'équivalait en rien à sombrer dans le néant, que seul creuser des interstices en quête du vertige des sens permettrait de « restituer aux rumeurs cosmiques leur bruit sauvage » (Dubuffet, encore), les clameurs de l'inconscient valant bien mieux que certaine maîtrise. Car pourquoi ne pas tirer partie de son incompétence musicale ? Les Shaggs n'y mirent aucune volonté particulière, pour un résultat curieusement au-dessus de toutes espérances. Le Portsmouth Sinfonia s'y consacra par contre avec humour et succès.

Strange Strings de Sun Ra, enregistré en 1966, est un coup de génie : le maître de cérémonie proposa mandolines, ukulélés, koras et autres instruments à cordes à ses souffleurs qui ignoraient comment en jouer. Le disque rend compte d'une découverte en temps réel des potentialités des cordes, idée que Sun Ra aimait à nommer a study in ignorance

Voilà en gros esquissées, des directions de travail constituant la mission que L'Orchestre Inharmonique de Nice, un ensemble constitué d'étudiants en art non-musiciens, s'était déjà fixée avant de rencontrer Lee Ranaldo, musicien d'expérience sensible au Do It Yourself et conducteur de l'expérience à l'origine de cet enregistrement réalisé à la demande de ses membres et des personnes se préoccupant de son devenir.

En compagnie de Lee Ranaldo, il s'est donc encore agi, plus que jamais peut-être, d'abandonner tout ego au profit d'une expérimentation collective inscrite dans le moment même du jeu en public ; et d'ancrer la démarche plus avant dans un rapport d'écoutes mutuelles. Un rapport, grâce à l'intervention de cet invité, confronté à des éléments compositionnels imposés sous forme de conduction, jusqu'à la résolution finale au son des accords basiques de Louie Louie, standard du rock'n'roll revisité pour l'occasion de manière inattendue.

Ajoutons à ce tableau en forme de généalogie potentielle que L'Orchestre Inharmonique de Nice s'inscrit dans le prolongement de ce qu'entreprit, au milieu des sixties, The People Band, grand ensemble cousin pourrait-on avancer, mis sur pied par Terry Day et Mel Davis. Une bien belle filiation…

Philippe Robert

 

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LDRR#051
RIFFS OF THE RIF
Arnaud Maguet & Olivier Millagou

co-production : Trankat & Le Moulin (La Valette-du-Var)

design : Arnaud Maguet & Olivier Millagou

vinyl 10" 33RPM + pochette en cuir / leathered sleeve
tiré à 20 exemplaires numérotés/hand numbered copies

50 euros + frais de port / shipping

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Face A : Le Riff du Rif

2014

Là comme ailleurs, il y a des gens qui vivent. On y moud le grain, on y joue aux dés, on y tisse aussi. Là comme ailleurs, cahin-caha, la réalité semble tourner rond même quand on cesse d’y croire, quand la main a remplacé le moteur sur la platine, et qu’un peu partout, le polycarbonate a rejoint la nature. Là comme ailleurs les riffs se définissent plus selon qui les écoute que selon qui les crée — et c’est ainsi depuis bien longtemps déjà. A.M.

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LDRR#050
PLANS MAKE GODS LAUGH
A drift about Alain Johannes
by Arnaud Maguet & Hifiklub

co-production : Parallel Factory & Villa Tamaris

design : Arnaud Maguet
texte : Robert Bonaccorsi

vinyl 2XLP 12" 33RPM + 52"MOVIE DVD
tiré à 600 exemplaires/copies

20 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : Beso de brisa / Antes de la nada
Face B : El Toro sobrevive / El Rostro en neblina
Face C : Ladrillo de castillo / Passos de fantasma
Face D : Pendant que les champs brûlent (keep on burnin' edit)

2014

 

 


 

 

 

 

 

 


Il sera ici question de territoire(s). Plus précisément de lieux, d’espaces, donc de limites, de frontières, d’horizons.
Conséquemment de déplacements, de translations, d’errances... Au départ un projet musical et visuel autour de l’arrière-pays désertique de la Californie du Sud initié par Arnaud Maguet et Hifiklub rejoints ici par Alain Johannes et qui se concrétise par une exposition à la Villa Tamaris avec un film et une installation
(...)
Nous sommes dans un road-movie sans réel repère, dans la découverte et l’inconnaissance, simultanément. Nous accompagnons dans un parcours initiatique où la tension découle du jeu entre la verticalité et l’horizontalité. « L’homme se déplace essentiellement horizontalement, et donc qu’en fonction de sa vitesse il fait varier un rythme vertical même constant, alors qu’il ne modifie en rien un rythme horizontal. Que l’individu soit statique ou mobile, ce rythme ne varie pas. La verticalité est à la fois humaine et modulable, elle implique une dynamique. Elle est vie » L’immensité abolit les frontières, l’entre-deux devient la norme. Une lisière propice à la méditation, documentée et efficiente. Une expérimentation qui permet de modifier notre perception de l’espace et de dépasser ainsi la duplicité des apparences en instaurant un rapport onirique au réel.
« Il est permis de rêver. Il est recommandé de rêver. Sur les livres et les souvenirs. Sur l’histoire et sur la vie ». Sur la musique comme expérience collective, singulière, dissidente.

Robert Bonaccorsi

 

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LDRR#049
LE PSYCHÉDÉLISME EST-IL
MORT OU VIVANT ?

Beau Delay Orchestra feat. Arnaud Labelle-Rojoux
Arnaud Maguet's exhibition OST

co-production : Friche Belle de mai - Marseille

design & texte : Arnaud Maguet

vinyl LP 12" - 33RPM
tiré à 300 exemplaires

12 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : Il est vivant ! (21:00)
Face B : Il est mort ! (21:00)

2014

 

 


Le psychédélisme est vivant bien sûr. Ses créateurs mêmes ne sont pas tous encore morts. Des gens nouveaux, de plus en plus médiocres il est vrai, s'en réclament. Le psychédélisme est connu du grand public comme l'extrême de la bizarrerie et, d'autre part, il est devenu objet de jugements universitaires. Il s'agit bien d'une de ces choses qui vivent en même temps que nous, comme le socialisme et l'industrie pornographique.

La véritable question est alors : quel est le rôle du psychédélisme aujourd'hui ?

L'activité psychédélique, malgré son intention fondamentale de changer la vie, a eu sa principale application dans la musique et les arts visuels. Un jugement sur le sens du psychédélisme est donc un jugement de la culture moderne et des modifications survenues à travers le mouvement historique particulier du psychédélisme, le mouvement général de la culture, leur interaction.



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LDRR#048
LA VOIX DE LA ROUTE
Fred Bigot
Arnaud Maguet's exhibition OST

co-production : Centre d'Art Bastille - Grenoble

photos & texte : Fred Bigot
design : Arnaud Maguet

vinyl EP 10" 45RPM & 33RPM
tiré à 300 exemplaires numérotés / hand numbered copies

10 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A
Bon Voyage (06:00)
Roule (00:57)

Face B (parallel grooves)
Last Wave (02:28)
Lost America (02:28)
Sample Trip (02:42)

2014

'You can see the ghosts of Harry Crews and Jack Kerouac scratching their heads over the reflections framed in the wing mirror, as Klaus Dinger stamps hard on the accelerator.' - Record Collector

In 2011, Fred Bigot took off on a two-month road trip across the USA funded by Institut Français's research grant 'Hors-les-murs' and Gaite Lyrique in Paris. This 10 " vinyl release, published on French imprint 'Les Disques on Rotin Reúnis', presents the fourth manifestation of the results of that journey, which formerly included a weekly, online sound report, an installation at Gaite Lyrique and a performance featuring Werner Hirsch. Bigot's project presents his research into the use and form of 'field recordings'. Using sounds collected from his journey, he cuts and arranges these as rhythms and melodies, sometimes using instruments and voices as interpreters of these sounds, reenacting and reformulating, giving the field recordings a new basis, a new lease of life and new purpose with a prominent, anti-archival stance.

The vinyl features five tracks, three of which appear on one side but appear only as one track – this is a so-called puzzle record, first invented by Jimmy Rogers in the 1930s. Side A features two tracks, 'A1' and 'A2', while side B features 'B1', 'B1' and 'B1', three tracks placed on three parallel grooves, making it near impossible to determine which track will actually play when the needle is set down. The immaculate packaging is characteristic feature of the label, run by Nice-based fine artist Arnaud Maguet, and features personal notes, sketches and photos made by Bigot and his companion during the course of his trip. It provides fascinating reading material and a good visual backdrop to the unique music and record.

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---> digital version here with NO SCHOOL TODAY

   


 

 


LDRR#047
INDEX v5
Céleste Boursier-Mougenot

co-production : Les Abattoirs Musée d'art moderne et d'art contemporain de Toulouse & Le Dojo (Nice)

design : Arnaud Maguet

vinyl EP 10" 33RPM
tiré à 300 exemplaires numérotés / hand numbered copies

10 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : 15:00
Face B : 15:00

2013

 

 

 

 

Entre 2011 et 2012, Le Dojo, lieu atypique d'art contemporain situé dans les murs d'une agence de communication à Nice, invite Céleste Boursier-Mougenot pour une installation spécifique, index v5.

index v5 est une œuvre qui met en relation un piano à queue et l'ensemble des ordinateurs de l'espace de travail du Dojo. À chaque saisie de texte, un programme informatique extrait des données textuelles référant littéralement à différentes nomenclatures musicales pour créer la partition exécutée par le piano. La multiplicité des actions sur les différents postes de travail détermine une composition inédite de la durée de l'exposition.

L'après-midi du 9 janvier 2012, un ensemble de neuf microphones aux spécificités diverses est installé autour et dans le piano pour capter un instantané des évènements musicaux et sonores qui adviennent. Plus tard, dans cette matière, une sélection dans le temps est effectuée.

À l'occasion de l'exposition de Céleste Boursier-Mougenot perturbations aux Abattoirs Musée d'art moderne et d'art contemporain de Toulouse du 30 janvier au 4 mai 2014, un mixage de la captation est édité à 300 exemplaires sur disque vinyle 10'' par le label Les Disques en Rotin Réunis.

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LDRR#046
OUT OF SIGHT
Olivier Millagou's intallation OST
Arnaud Maguet & Olivier Millagou

co-production : Sultana Paris
visuel : Julien Tibéri
design : Arnaud Maguet

transparent vinyl SP 7" 45RPM
tiré à 20 exemplaires numérotés / hand numbered copies

30 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : Out Of Sight 04:06

2013

 


 

 


Enregistrés par Olivier Millagou dans la Vallée de la Mort aux USA, les sons des étranges sables chantants (phénomène naturel créé par la compression de l'air entre les grains sous les pas du marcheur) ont ensuite été découpés, superposés et filtrés par Arnaud Maguet afin de composer la bande originale de l'exposition.

Il ont ensuite été gravé sur une face d'un disque vinyle totalement transparent.

 

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LDRR#045
CÉRÉMONIES DES ANCIENNES ET NOUVELLES COQUILLES VIDES
Arnaud Maguet & Olivier Millagou's intallation OST
BEAU DELAY ORCHESTRA

co-production : L'Assaut de la menuiserie
design : Arnaud Maguet

vinyl LP 12" 33RPM
tiré à 300 exemplaires/ copies

12 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : Cérémonie de anciennes coquilles vides
face B : Cérémonie des nouvelles coquilles vides

2013

 



 

 

Exclus du passé et de l'avenir, ces moitiés de temps, ici comme là-bas nous en sommes tous à un point mort, également déchus de cette naïveté où s'élaborent les divagation du futur. À la longue, la vie sans utopie devient irrespirable. Sous peine de se pétrifier,
il faut au monde un délire neuf.

Patrick Deval in Un Monde transparent pour le Futur : Acéphale, 1968

 

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LDRR#043
BLACK WOOD
KPTMICHIGAN


design : Arnaud Maguet


vinyl LP 12"
tiré à 300 exemplaires / copies

12 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

2013

 

Quite some time in the making (8 years. On and Off) and probably / maybe / not the most cohesiveKPTMICHIGAN (aka Michael Beckett from Super Reverb, Schneider TM, the Beautiful New Born Children, ex-Tuesday Weld etc.) album yet.
7 songs "proper" (ie. with vocals) on the first side, which have been described as being something like a "classic" English pop songwriting (Kinks) and Krautrock interface.
5 instrumentals (ie. no vocals) on the second. No sequencing, lots of guitars which don`t sound like guitars, blurry, sprawling, dubby, hazy, from the hip.
Songs of loss (lots), love (quite a bit) and hope (a tiny bit).

__________________________________________________________

Sous le pseudonyme de KPTMICHIGAN, Michael Beckett est de retour ! temporairement échappé de Super Reverb (Jürgen de Blonde reste tout de même au contrôle du mastering), l'anglais toujours expatrié dans la campagne allemande nous offre ici un album longuement ruminé. Le résultat se fractionne en deux partie, ce disque vinyle possède deux faces, cela tombe bien.

La première face contient des chansons que par facilité langagière nous pourrions classer dans la catégorie pop — mais une pop moderne, triturée, saccadée, émondée où seuls les fantômes des classiques couplets et refrains demeurent au loin perceptibles. Malgré toutes ces tortures soniques, l'homme a du métier et les mélodies qui s'accrochent vous creuseront l'oreille comme le proverbial ver de nos amis d'outre-manche.

Sur la seconde face du disque, que d'aucun qualifierait d'expérimentale si cet adjectif par une définition partagée par tous pouvait encore avoir un sens, de paroles vous ne trouverez point. C'est donc une face intrumentale, la définition de cet adjectif ne portant pas vraiment à des débats enflammés, nous en resterons là pour sa description.

En résumé, un disque intime et fédérateur, moderne et intemporel, beau comme les derniers efforts de quelqu'un qui ne croit plus à grand chose mais continue de s'accrocher — désabusé et sans grandes attentes, mais qui laisse encore tourner les bandes et se confie à elles. AM

 

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LDRR#042
ECLIPSE (NUTRISCO & EXTINGUO)
The Bells Angels feat. Crève en Enfer

co-production : Biennale du Havre

design : Simon Bernheim & Julien Sirjacq
mixage : Étienne Bonhomme
texte : Alain Berland

vinyl LP 12" 33RPM + affiche sérigraphiée + fanzine 24 pages
tiré à 50 exemplaires numérotés / numbered copies

ÉPUISÉ / SOLD OUT

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A :Eclipse (part.1)
Face B : Eclipes (part.2)

"C'est une importante spécificité des Bells Angels, leur différentes interventions, en amont et en aval du temps de l'exposition, mettent en avant les processus de création. Ells se constituent en expériences avant de créer ce qu'ils nomment "un champ étendu de l'édition" où compilation, collage, trace, mémoire, artisanat, autobiographie, rencontre, petmettent les glissement sémantiques que le duo d'artistes affectionne.
Ce que vous avez désormais entre les mains est le résultat de cette démarche singulière qui fait coéxister sur le vinyle et sur le papier, la musique de Crève en Enfer (Speet $iex, Alex, Guzmo Axendru et Roulio) et l'entretien avec le directeur de l'Association du Musée Maritime du Havre : des énergies complémentaires mais encore jamais réunis dans un mêmee espace et qui participent à la dynamique exceptionnel de la ville du Havre." Alain Berlant

2017

 

 

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LDRR#041
PARADISE SOUNDS
Olivier Millagou's exhibition OST by
JOHNNY HAWAII
HIFIKLUB & ALAIN JOHANNES
APPLETOP
10LEC6
THE LEGENDARY TIGERMAN & RITA REDSHOES
BADER MOTOR

co-production : Le Moulin
design : Arnaud Maguet & Olivier Millagou

vinyl LP 12"
tiré à 100 exemplaires numérotés / copies hand numbered

ÉPUISÉ / SOLD OUT

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

2012

 

 

l’artiste nous aveugle et nous réchauffe l’âme dans sa quête du paradis perdu. Bref, en vrai surfeur, il glisse sur la vague de l’exhibition collégiale et de la partition solo. Minimaliste, sa proposition à l’Espace d’art Le Moulin est à prendre au pied de la lettre ! D’abord, il y a ce faux néon PARADISE écrit blanc sur blanc en lettres majuscules, traversé d’une résistance incandescente. Sa douce chaleur nous délasse mais, si l’envie nous prenait de le décrocher au risque de nous brûler les ailes, serait-il vraiment la clef d’entrée au paradis ? Déstabilisé par l’espace immaculé («Je cherche une neutralité qui infiltre le lieu, les productions, la lumière et la musique»), le regard se perd sur une ligne d’horizon tracée par une série de cartes postales, Scratch post Cards, blanches elles aussi. Souvent, avec Olivier Millagou, la traversée est un jeu : ici, notre participation consiste à deviner ses intuitions, entendre ses suggestions, reconnaître ses indices. On s’interroge. «La mise en série de verso blancs et de recto aux palmiers coloriés» est-elle une manière de dénoncer le vrai du faux, l’illusion de la réalité ? Rêvons-nous de découvrir le Coucher de soleil à Moorea et les Beautiful scènes of Vietnam ? Autant de décors fantasmés et d’images convenues d’un hypothétique Eden que l’artiste cache sciemment (comme si les cartes encadrées nous tournaient le dos) pour laisser affleurer à la surface ses dessins tracés au Bic. Quel joli pied de nez à l’exotisme ! La traversée s’achève sur un puzzle de planches de bois ensablées, assemblées de manière aléatoire, tel un nouveau théâtre paradisiaque : la plage, dernier territoire vierge… Celle-ci aura été bercée par «six propositions aléatoires et suggestives, six morceaux de musique composés par six musiciens» gravés sur un vinyle. Blanc, évidemment.

Marie Godfrin-Guidicelli

 

 

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LDRR#040
GHOST OF NICO
The legendary Tigerman & Hifiklub

co-production : Parallel Factory
design : Arnaud Maguet & Olivier Millagou

vinyl EP 10"
tiré à 500 exemplaires / copies

10 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

face A : One More Chance + Femme Fatale
face B : Win A Few + It Was A Pleasure Then

2012

Nico, la muse patraque : Nico, dès la première fois que je l’ai entendue, j’ai su que c’en était une. Et même quand je l’ai vue. Une posthume, je dirais. Quelque chose dans l’allure, la voix. Du genre encore un peu là parmi nous mais plus à fond déjà sacrément barrée ailleurs. Ou c’est l’inverse, encore ailleurs mais déjà un peu là. Parce que je dis une posthume, comme à d’autres moments j’aurais pu dire une fiévreuse, une incurable. Cette musique qu’elle sortait, ces paroles, on se demande où elle allait les pêcher, on ne veut pas trop savoir. Voleuse de feu, comme disait l’autre. Mais du feu qui a souffert du voyage retour, qu’elle nous ramène mal en point, toujours sur le point de s’éteindre, on a un peu peur, chaque flamme peut être la dernière, on est obligé de garder un œil dessus. Ce qui participe au charme. Quand on sent qu’une chose a besoin de nous, de notre attention pour ne pas sombrer. Une posthume, une fiévreuse incurable, une muse patraque, sirène amochée. De celles qui, quand on est soi-même dans l’état propice, se mettent à tourner en rond dans nos chambres, parfois avec leur vélo, en général après vingt-deux heures. Sans même daigner nous jeter un œil. Ignorant celui qui ce soir encore s’en sortira. Qui de son matelas calme les regarde passer avec une espèce de nostalgie.

Et là, le rythme. On perçoit le tapotement de mains sur une espèce de jerrycan. C'est-à-dire que, quand on se rend compte qu’on l'entend, on prend du même coup conscience que ça dure déjà depuis un bon moment. Peut-être pas tellement mais c'est l'impression. Ça, ça ne rate jamais, en remarquant le rythme, on sent qu'il est bien établi. Et alors arrive, comme ça, se coller dessus la voix, les mélopées. Gutturale, la voix, adéquates, les mélopées, et pertinentes, se traînant, juste un rien trop, sur la cadence sûre, instaurée. Puis le son d'un orgue déglingué. Notes engourdies, comme pour s’éveiller, refaire le point. Puis s'y mettant. Devenant cette espèce d'équilibre lent, ou plutôt de déséquilibre lent, rattrapé de justesse, toujours, sans arrêt de justesse rattrapé, par la lente avancée, lente et lourde, plus lourde encore que lente, avec des émergences, par moments, par hasard, ou réminiscences. Un hypocondriaque sourd jouant sur les deux cordes restant d'une Gibson, deux cordes basses, un tenace, et au fur et à mesure des répétitions, des variantes fortuites, un drôle de frisson arrive, si tout va bien arrive, normalement, oui, ça arrive, envahit, la mélodie ambiguë, pas sans beauté, ou plutôt un souvenir de beauté, quelque chose d'enfoui, sa première jacinthe sentie, du genre, ou la première fois qu'on nous a souri, vraiment souri, qu'on nous a préféré. Ou une beauté pour se venger du monde, de ça aussi, un peu, si on veut, on peut vouloir, laisser sourdre cette moiteur, ces floraisons malades, des notes leucémiques, annonçant le pire, à venir, tranquille, inéluctable, toujours retenu, toujours promis, un avant-goût, après l'autre, accrocheur, à force, raccrocheur. Accrochés, sous le marteau neurasthénique, on tombe. Là-dedans, quelque chose qui vrombit encore, avec la peur qu'on entende, ou qu’on n’entende plus, on ne sait pas. Jamais le temps de savoir ce que trament, recouvrent, et en même temps découvrent, ces fantômes de sons, mélanges de. Déjà ça s’éteint, voilà. La dernière chose c'est la voix, seule. Puis même plus.

Quand j’ai appris qu’elle était morte, ça faisait déjà pas mal d’années qu’elle l’était. Ça ne m’a pas étonné. Il y a des nouvelles comme ça, on les reçoit comme des évidences, des confirmations, simplement. Elle était sur son vélo, bien sûr, tombée simplement de vélo, oui. Tout déjà sur, déjà vu. Nico c’était notre déesse, à nous, quelques-uns. Une déesse vivant comme pouvait seulement vivre aujourd’hui une déesse. On n’était que quelques-uns à la savoir, à s’en souvenir. En elle s’étaient tout naturellement cristallisés tous nos espoirs, nos désirs, non pas d’une autre vie mais d’une vie autre. Et, avec elle, tout ça s’était mis à sombrer.

L’ami Rodolphe Burger est venu faire la musique de ma pièce « Velvette ». Il m’a raconté l’avoir vue, dans ses derniers temps, dans un festival punk, erreur de casting, perdue là avec son harmonium, déjà posthume. Entre deux rangs d’adorateurs et le reste de la salle sifflant, huant. Et elle, divine, loin, déjà, chantant, partant, revenant, comme si de rien n’était. Et rien n’était.

Ma pièce « Velvette » et mon roman « Plus Rien Dire San toi » sont mes textes qui tournent au plus près autour de ça, d’elle. Tout ce que j’écris, de toute façon, a toujours un rapport avec le Velvet Underground. Celui qui a choisi de s’en tirer. Se survivre, une des tentations. Celle qui a été jusqu’au bout des conséquences. L’autre tentation.

Jacques Serena

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LDRR#039
SMILED
Hifiklub feat. Jean-Marc Montera & Kramer
Ollivier Millagou's exhibition OST

co-production : Parallel Factory
design : Arnaud Maguet & Olivier Millagou

vinyl SP 7"
tiré à 300 exemplaires

5 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

face A : Vega-tables
face B : Mrs. O'Leary's Cow

2012

 


 

À l'occasion de l'exposition SMILED organisée par Olivier Millagou à la Galerie des Musée à Toulon, Hifiklub s'associe à Jean-Marc Montera (spécialiste de l'improvisation à la guitare préparée et créateur du GRIM à Marseille) et à Kramer (musicien et producteur américain qui dans son légendaire studio Noise New York a notament enregistré Daniel Johnston, Butthole Surfers ou Half Japanese, et collaborateur régulier de John Zorn).

Pour cette rencontre ils ont décidé de reprendre, réarranger, redigérer er recracher deux morceaux des Beach Boys tirés du mythique album fantôme : SMILE

Il y aura une aude craquante et machouillante aux légumes les plus variés et de l'autre côté, des vaches en feux qui courent de champ en champ et propagent un incendit bruitiste, rien de plus, rien de moins - une face opérant 45 révolutions par minutes et l'autre 33, c'est ainsi.

 

 

 

 

 

 

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photos Jérôme Poret


LDRR#038
J'AIME REGARDER LES FILLES / L'INDIEN
Bader Motor feat. Stéphane Roger

co-production : Sultana Paris
design : Arnaud Labelle-Rojoux & Bader Motor

vinyle SP 7"
tiré à 300 exemplaires / copies

5 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

face A : J'aime regarder les filles
face B : L'indien (feat. Stéphane Roger)

2013

 


 

Après leurs concerts à Bruxelles, Anvers, Genève, Porto, Berlin et Paris, Fred Bigot, Vincent Epplay et Arnaud Maguet reviennent avec un single surprise : deux reprises en français, une de Patrick Coutin et l'autre de Gilbert Bécaud !!!

Malaxés, torturés et passés par les filtres des machines et ceux de leurs stratégies obliques, ces deux classiques de la chanson française vont revenir hanter les dancefloors comme autant de créatures du Docteur Frankenstein cousues de fils électriques.

Deux titres, c'est tout ce que vous aurez pour attendre leur prochain double album chez Grautag Records l'année prochaine. Je sais, c'est peu.

 

 

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LDRR#037
DANS LE LABYRINTHE
THE BELLS ANGELS & ÉTIENNE BONHOMME

production : Villa Arson Nice
design : The Bells Angels
textes : Philippe Langlois & Frank Smith / Jean-Marc Avrilla

vinyl LP 12" 33RPM
tiré à 100 exemplaire numérotés / hand numbered copies

12 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : 20:24
face B : 18:39

2013

 

 

The Bells Angels (Simon Bernheim & Julien Sirjacq) ont souhaité, dans le cadre de leur résidence à la Villa Arson, poursuivre le travail engagé avec la cartographie de l'histoire des pratiques sonores et musicales sur la Côte d'Azur des années 1950 à nos jours, cartographie de l'exposition, et avec les cartels augmentés qui documentaient chacune des installations. Comment leur travail pouvait aller au delà de l'exposition ? The Bells Angels ont choisi d'avoir un point de vue décentré sur l'exposition permettant de faire coïncider à la fois une lecture purement visuelle et une lecture purement sonore. Ils ont imaginé une approche de l'exposition par la participation active de la perception modifiée de Jacqueline Dicharry, non-voyante, de Daniel Santin, mal-voyant, et de Fathia Haski, sourde. De cet échange enregistré, The Bells Angels ont produit un orato intitulé Dans le Labyrinthe, en collaoration avec Étienne Bonhomme (captation sonore de l'exposition).

Anne Coret, Alexandre Laitier et Pierre Roux (chanteurs du chœur de Radio France) ont interprété cette lecture modifiée et non définitive de l'exposition. Il en a résulté une pièce sonore qui a été jouée une première fois au Centre Georges Pompidou le 28 octobre 2011, à l'invitation d'Arnaud Maguet, dans le cadre de l'exposition 33 Révolutions par minute. Cette œuvre sonore remixée par The Bells Angels et Étienne Bonhomme est éditée en disque vinyle aux Disques en Rotin Réunis comme une nouvelle lecture de l'exposition. Jean-Marc Avrilla

 

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LDRR#036
I AM A GENIUS (AND THERE'S NOTHING
I CAN DO ABOUT IT)
A film about situations with R. Stevie Moore
by Arnaud Maguet & Hifiklub

co-production : Parallel Factory
design : Hatch Show Print & Arnaud Maguet
texte : Philippe Robert

DVD 84mn + EP vinyl 4 titres/songs
300 exemplaires/copies

10 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

face A : Scholarshipwreck / Husband
face B : Frustr8 / Sweet 16bit

2012

Dès que la technologie l’autorisa, beaucoup de musiciens s’enregistrèrent dans leur chambre dans l’unique but de se réécouter et parfaire leurs gammes, à une époque où d’autres, avec ces mêmes moyens de fortune, inventaient un art digne du mur du son spectorien. En ce qui concerne l’autoproduction, seule économie capable d’en rendre compte, nul n’a attendu l’avènement du punk-rock pour s’y coller. A l’époque des 78-tours déjà, des anonymes enregistraient comme on se faisait tirer le portrait, avant que des jazzmen libérés ne s’attèlent à la tâche, suivis par les ruraux du rock de l’ère psychédélique. L’esprit Do It Yourself essaimait progressivement. Ne pas s’attendre au pire : le meilleur fut souvent de cette histoire écrite par de doux-dingues décidés à laisser trace. De tous, R. Stevie Moore est un des rares à s’être imposé sur la longueur, jusque dans les dérapages saugrenus, tel un voisin de palier de Jandek, la déprime en moins. En 1984 le magazine Actuel avait couronné Everything You Always Wanted To Know About R. Stevie Moore (But Were Afraid To Ask) disque de l’année, tandis que Rock & Folk en intronisait l’auteur ultime savant-fou auprès des Kim Fowley, Frank Zappa et Captain Beefheart. Avec ce dernier, une syntaxe martienne a toujours été partagée et retranscrite au fil d’une production pharaonique dont ressort l’impression d’un précis de dynamitage de l’industrie phonographique à destination des jeunes générations. En France, Arnaud Maguet et Hifiklub l’ont apprécié au point de s’aventurer au Royaume de la Country en compagnie de son mentor, inventant du même coup un cocktail inédit entre Nashville et Côte d’Azur, mélange de classe et de rusticité lo-fi.

Philippe Robert


As soon as technology made this possible, many musicians started recording in their homes, solely in order to be able to listen to themselves and to improve their technique; at the time other musicians, with these same homemade means, were inventing an art worthy of the Spectorian Wall of Sound. As for self production, the only market accounting for this, no one waited for the advent of punk rock to try a hand at it. Even in the era of 78s, anonymous musicians were already recording as easily as if they were having their picture taken; this was before liberated jazzmen set down to work, followed by the redneck rockers of the psychedelic era. The do-it-yourself spirit was gradually spreading. Don’t expect the worst: the best was often part of the history written by these wackos intent on leaving a trace. Amongst them, R. Stevie Moore was one of the only ones to stand the test of time, in spite of some crackbrained blunders -like one of Jandek’s next-door neighbors, without the doldrums. In 1984 the magazine Actuel had crowned “Everything You Always Wanted To Know About R. Stevie Moore (But Were Afraid To Ask)” record of the year, while Rock & Folk had introduced its author as the latest crazy scientist along with the like of Kim Fowley, Frank Zappa and Captain Beefheart. Moore's Martian syntax had always spread and been transcribed through a gigantic production somewhat equivalent to instructions to the young generation on how to dynamite the record industry. In France, Arnaud Maguet and Hifiklub appreciated him so much that they ventured into the kingdom of country music along with its mentor, inventing as they went a previously unheard mixture of Nashville and the Riviera, a mixture of class and lo-fi rusticity.

Philippe Robert



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LDRR#034
CRASH OCEAN
La Chatte
maxi 45t sortie à l'occasion de l'exposition Crash Ocean de Vava Dudu & la Chatte / 18 janvier > 18 avril 2012

production : Le Confort Moderne (Poitiers)
design : La Chatte

vinyl EP 12" + pochette héliophore
tiré à 500 exemplaires/copies

12 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

face A : Pêche / Crash Ocean
face B : Pêche remix / Pêche alt version

2012

 


 

Vava Dudu, plus connue pour son travail de styliste, a choisi de mettre en avant l'aspect musical de son oeuvre dans cette exposition loin d'être ordinaire. On y retrouve les éléments qui la caractérisent : vêtements, peintures et dessins hautement colorés agencés comme un écrin pour la prestation de La Chatte. Au coeur de l'installation, une scène aux airs de petit club et au décor encore renouvelé accueille le trio.

 






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LDRR#033
COLLECTION AMPLIFIÉE
Vincent Epplay
Jad Fair + Hifiklub + Philippe Petit
Kid Congo Powers & Electronicat
SPLITt
Stanlet D
The Marnies
Non !
Beau Delay
Super Reverb
I Quit

co-production : Musée départemental d'art contemporain de Rochechouart
design : Arnaud Maguet
textes : Olivier Michelon

vinyl LP 12" + livret 16 pages couleurs / bilingual book
tiré à 1500 exemplaires/copies

15 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

2011

"Les troubadours, on le sait, sont musiciens en même temps que poètes. Or, si la musique des troubadours est essentielle à leur art, on ne peut pas dire qu'on la connaisse bien".

Jacques Roubaud, La Fleur Inverse,Les belles lettres, Paris, 2009.

Publié en conclusion d'une année fêtant les vingt-cinq ans du Musée départemental d'art contemporain de Rochechouart, cet ouvrage a d'abord été conçu comme un catalogue de la collection. Il fait suite aux éditions parues en 1991 et 2002. Il comporte à ce titre une liste recensant la totalité des œuvres de la collection. En faisant le pari que les nouvelles technologies rendent moins utile l'édition papier de ce type d'inventaire, notre hypothèse a été d'accompagner encore davantage la convergence numérique de ce début de siècle en proposant une forme archaïque de celle-ci : la transcription d'œuvres d'art en chansons. En cela, ce projet s'inspire d'un des ensembles forts de la collection du Musée, le fonds Raoul Hausmann (1886-1971). Pionnier du "multimédia", le "Dadasophe", comme il se nommait lui-même, proposa dès le début des années 1920 avec son "optophone", une machine à convertir les sons en couleurs. Ce choix d'une forme hybride à mi-chemin entre catalogue, disque et projet artistique a également été nourri de la fréquentation de travaux d'artistes qui figurent – ou non –dans la collection (Saâdane Afif, Rineke Dijkstra, Dominique Gonzalez-Foerster, Douglas Gordon, Pierre Huyghe, Bertrand Lamarche, Mathias Poledna…) et qui, tous, interrogent le format de l'œuvre d'art, les modalités de son exposition, et ses transformations à travers des modes qui empruntent à ceux de la musique populaire. Au lieu de se contenter de textes, notre choix a donc été celui d'un commentaire sonore de la collection.
Une sélection d'œuvres de cet ensemble, opérée sur la base subjective de leur "musicalité" a été confiée à Arnaud Maguet, artiste et fondateur du label Les disques en rotins réunis, à charge pour lui de fédérer une dizaine de groupes susceptibles de les "chanter" pour concevoir ce disque. Au-delà des passerelles entre art et musique évoquées plus avant, il s'agissait pour nous de renouer avec les "fondations" du Musée, un château renaissant dont les origines médiévales remontent au XIIe siècle. Située sur un pic rocheux surplombant les vallées de la Vayres et de la Graine, posté sur la ligne de la guerre de cent ans, cette place forte belliqueuse a toutefois été le témoin des noces de l'amour et de la poésie. "On a dit : l'amour est une invention du XIIe siècle. Et si invention de l'amour il y a, les inventeurs en furent les "trouveurs", les trobadors. On leur reconnaîtra ici […] une invention, plus particulière, plus orgueilleuse et plus bouleversante : l'invention, ou découverte, des troubadours, n'est pas l'amour ; elle est que l'amour est inséparable de la poésie dans le chant. Les troubadours ont inventé qu'il est un lien indissoluble : celui qui unit l'amour à la poésie" explique le poète oulipien Jacques Roubaud dans l'étude qu'il a consacrée à l'art des troubadours. Et c'est justement ici, aux marges de l'Occitanie que le "mouvement" troubadour est apparu. Ces poètes musiciens connaîtront leur apogée et leur déclin en Provence au XIIIe siècle, mais ils sont venus de Poitiers, du Limousin et de Toulouse. Amateur et traducteur de poésie troubadour, c'est sur les traces de cette épopée qu'Ezra Pound (1885-1972) s'était rendu lors de l'été 1912 à Rochechouart. Son poème Provincia Deserta en garde le souvenir :

At Rochecoart [sic],
Where the hills part
in three ways,
And three valleys, full of winding roads,
Fork out to south and north,
There is a place of trees . . . gray with lichen,
I have walked there
thinking of old days.
At Chalais

En s'inspirant des troubadours qui ont chanté l'amour, en "trouvant" la forme et la rime qui liait l'art et la vie, le présent ouvrage souhaite être entendu comme une exposition sonore où les formes originales des œuvres d'art voyagent par le son, sa diffusion, son amplification et ses légères distorsions.

Olivier Michelon

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LDRR#032
BIRD HOUSE
Jad Fair + Hifiklub + kptmichigan

co-production : Le Dojo & Parallel Factory
design : Jad Fair & Arnaud Maguet

vinyl EP 7"
tiré à 300 exemplaires/copies

5 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

face A : Bird House / Let's Win
face B : Blue Skies / Entwine

2011

 


À l’occasion de la tournée française de Half Japanese et de l’exposition des sérigraphies et paper cuttings de Jad Fair au Dojo à Nice en juin 2011, Les Disques en Rotin Réunis, Parallel Factory et le Dojo s’associent pour produire cette première collaboration entre ces artistes.

Les quatre compositions originales que contient ce vinyle ont été enregistrées entre le sud de laFrance, le nord de l’Allemagne et le centre du Texas par les musiciens au début de cette année. Via des moyens de communication contemporains (internet) et historiques (les services postaux), ils ont échangé entre pays et continents leurs idées, leurs envies et leurs attentes jusqu’à parvenir à cet ensemble cohérent de choses interlopes. Entre spoken words confus, exotica non-identifiée et chansons claudiquantes, les volatiles qui peuplent cette Maison des oiseaux (titrée d’après le paper cutting de Jad Fair qui en orne la pochette) ne peuvent être identifiés avec précision. Qui s’en soucie réellemnent ? Pas nous.

 

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LDRR#031
D'UNE DÉRIVE L'AUTRE OU LA TENTATION DU TWIN FIN
(Arnaud Maguet & Olivier Millagou exhibition O.S.T.)
King Kameha & WarmBaby

co-production :Interface (Dijon)
design : Arnaud Maguet & Olivier Millagou

vinyl SP 7"
tiré à 300 exemplaires/copies

5 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

face A : Coconuts Ballad
face B : Hawaiian Dub Interlude

2011

"Nous sommes dans la place. Nous sommes dans la place depuis toujours. Regardez autour de vous. L'immobilier, les droits sur l'eau, le pétrole, le travail bon marché - tout ça c'est à nous, ça a toujours été à nous. Et vous, au final, vous êtes quoi ? Une unité de plus dans ce fourmillement de gens de passage qui vont et viennent sans s'arrêter ici au soleil du Southland, pressés de se faire acheter avec une voiture de telle marque, tel modèle et telle année, une blonde en bikini, trente secondes sur une pauvre vague - un hot dog au chili, nom de Dieu ! Nous ne seront jamais à court de gens comme vous. Le stock est inépuisable."

Thomas Pynchon in Vice caché (2009)

Deux romans décisifs enchâssent intellectuellement pour moi la période séminale qui va de 1965 à 1970 sur la côte ouest américaine. Le second, qui relate le crépuscule de cette utopie, Inherent Vice, est cité ci-dessus. Le premier, The Electric Kool-Aid Acid Test (1968) de Tom Wolfe, l'inaugure en, d'une manière prophétique, annonçant son déclin. "Tout était déjà foutu d'avance, mais on c'est quand même bien marrer" pourrait-on dire si ça avait été le cas et que nous avions réellement vécu cette parenthèse enchantée sous le soleil californien (nous nous serions même contentés de son écho sous des cieux moins cléments). Mais ce n'est pas le cas. Nous sommes trop jeunes et français. Passager clandestin d'un Kon-Tiki qui aurait, plus au Nord que l'original, dérivé d'une côte à l'autre, nous fantasmons ses voyages - plus à l'Ouest en général aussi.

Vers des îles au sud de nulle part nous dérivons. Sur certaines nous nous échouons et trouvons quelque chose à ingurgiter, puis nous repartons. Comme les frégates qui cinglent l'azur, plus tard nous régurgiteront ces choses sous une forme mutante digérable par nos contemporains et nous-même. C'est une opération connue de tous sous ces latitudes, une question de survie dans notre paysage paradoxale, paradisiaque et hostile, rude et indolent. Nous savons bien que l'enfer est pavé de bonnes intentions, et que si l'on s'en tient au sol, tout va bien. Nous avons présentement choisis de regarder vers l'horizon, notre contrescarpe, et d'attendre, comme nous, que des fragments du passé partent et reviennent selon flux et reflux. Quand les mouvements se synchronisent, nous nous agrippons à la flottaison de ces frêles esquifes espérant qu'elles nous mènent plus loin encore.

De-ci de-là les restes flanquent donc l'espace d'exposition, échoués d'aventures passées : des bois brûlés et gravés, reliques d'architectures héroïques et fugaces ; un archipel de noix de coco vidées de leur substance comestible et remplies d'une manière de triste balade exotique ; un phare de fortune qui, dans la pénombre, opère ses 33 révolutions par minute en silence ; des colliers de pierres qui pour bienvenue vous font courber l'échine comme l'esclave que vous auriez pu être, que vous êtes peut-être ; une trilogie filmique qui, au grès des images empruntées, narre, sous le soleil, l'histoire de la falsification de l'Histoire ; des affiches et des disques vinyles qui compilent ce tout et peuvent l'emporter (dans la limite des stocks disponibles) aux quatre vents, au fil des courants, des marées, et des naufrages futurs.

Il y aura enfin la collaboration, ce gros mot français qui, d'une dérive à l'autre, nous éloigne des cartes, des territoires et de leurs châteaux. La collaboration des deux dérives (ou twin fin) qui, au creux de la vague, nous évite le dérapage, la chute, l'effort de devoir rejoindre la surface et de s'apercevoir que l'on ne se trouve plus exactement là où nous le pensions. Ailleurs, donc.

A.M.

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LDRR#030
SUPER REVERB II
Super Reverb

design : Arnaud Maguet
texte : Sir Wyndham Of Wallace, 12011 HE

vinyl LP 12"
tiré à 500 exemplaires/copies

12 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

face A :
We’ll Probably Never Meet Again
Mammoth
He Hates Himself And He Just Wants To Die
The Technique Is Easy

face B :
Down And Out In Salvador Da Bahia
It’s Always True From Someone Else’s Point Of View
I’m In So Deep That I’m So Far Out
Oh Lord, Please Hear Me Out

2011

 


« From a house deep in the North German countryside comes a droning. A plume of smoke hangs over a roof battered by storms. A picturesque stream turns an old mill wheel, its creaking frequently overwhelmed by the ferocious feedback that emanates from the building next door. Inside, in a room littered by cheap German Pilsener bottles, overflowing ashtrays, battered amplifiers, tortured musical instruments and cables that twist like the roots of an old tree that has broken through the house’s foundations and, later, its floorboards, the dwarfish, bespectacled ex-pat Brit Michael Beckett and his comrade-in-noise, the Belgian two metre giant Jürgen De Blonde, wrestle with guitars and pedals that saw better days many years ago. They are Super Reverb, named after the Fender amplifier that sits in the corner, its tubes blown during the recording of their first album, its repair long ago forsaken in favour of more beer, its role now taken by a Brooklyn 10 transistor amp found by the roadside. There are drums, too, but the kind of kit favoured by young children, bought from the Penny Markt nearby. And there’s a budget, though this is obviously not visible. But that’s because it’s miniscule, and not long after this scene De Blonde fled the countryside pleading poverty, communicating instead via Inbox and Dropbox, leaving Beckett to chop wood and pick mushrooms alone for his survival. Pink Floyd they are not. » Sir Wyndham Of Wallace, 12011 HE

 

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LDRR#029
LE ROCK DÉGRADÉ
Beau Delay

design et texte : Arnaud Maguet

vinyl LP 12"
tiré à 500 exemplaires/copies

12 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

face A :
A POX ON YOU
COUNTDOWN TO YOU LEFT ME
THE WORST THING I’VE EVER HEARD
LOST IN A WORLD OF TANGERINE
I’M SORRY

face B :
CHRISTMAS ON LSD
BIGGER THAN LIFE
LONELY AVENUE
SHA-LA-LA-LA WON’T SAVE MY SOUL
A POX ON YOU (LAUDANUM EDIT)

2011

 


Le Rock Dégradé dont je souhaite ici vous entretenir ne l’est pas par une opération spectaculaire marchande. Présentement cette forme d’aliénation ne m’importe pas. N’allumez pas votre poste de radio, ne mettez pas sous tension votre téléviseur et écoutez attentivement, cela sera toujours plus de la musique. Le processus de dégradation à l’œuvre dans cet opus est celui de la fascination, de l’enthousiasme, de l’inconscience et du détournement des rapports de production qui parfois permet que vous ayez entre les mains de tels disques. Cette dégradation est produite par des non-musiciens qui pensent que les lieux les plus appropriés pour prétendre appendre à jouer ne sont ni le local de répétition, ni l’école de musique, mais directement le studio d’enregistrement domestique ou la scène devant laquelle vous attend un public, fût-t-il famélique. L’apprentissage en groupe dans le garage familiale sera, pour des raisons historiques, également toléré. Soyez complexés, mais à voix haute et amplifiée !
Si vous ne parvenez toujours pas à mémoriser la réelle position des notes sur les touches d’un clavier, prenez un marqueur et écrivez leur nom dessus. Si vous ne possédez pas de marqueur, repensez à Sun Ra qui, toute sa carrière, a cherché les notes cachées entre le si et le do, entre le mi et le fa - peut-être les trouverez-vous, comme, au beau milieu de l’océan atlAntique, on s’échoue sur l’île du A. Assumez toute l’électricité que vous modifierez, ne regrettez rien, ne vous excusez jamais et méfiez vous de ceux qui s’y inclinent. Comme le signifiait avec beaucoup de clairvoyance Ivan Chtcheglov : Il ne faut pas trop fréquenter les gens qui se roulent par terre en mangeant les tapis, et qui le font en cachette. A.M.

 

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LDRR#028
BACK TO LA TOMATE (Arnaud Maguet film O.S.T.)
Hifiklub + Jean-Marc Montera + Lee Ranaldo

design : Arnaud Maguet
mixage : KPTmichigan
co-production : Paralell Factory

cassette audio 30 mn
tiré à 100 exemplaires numérotés/copies

ÉPUISÉ / SOLD OUT

Face 1 : Black Master Will • What If • Lonesome Machine Gun
Face 2 : Data • Hey Oh

2010

Au cœur d'une citée d'une ville du sud de la France, une boîte de nuit désertée depuis bien longtemps déjà retrouve, le temps d'un concert improvisé, un peu de l'électricité qui, jadis, l'a faisait s'allumer et vibrer. Personne n'assiste, bien sûr, à l'évènement. Vous pouvez ici vous rattraper, si jamais vous le désirez vraiment....

 

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LDRR#027
GRAUTAG
Bader Motor

design / texte / photo : Nicolas Moulin
co-production : Grautag Records & la Villa Arson

double vinyl 12 " - 33 rpm
tiré à 500 exemplaires/copies

SOLD OUT / ÉPUISÉ

Face A : Ich bin keine Gemüse + Teuffelsberg Spirits
Face B : Azurazia + Die Rote Fabrik
Face C : Bader Sontag + Nietzsche By Night
face D : Khomeiny Twist + Hier ein Beispiel

2010

 

Grautag, signifie en allemand incorrect « gris jour », mais Grautag pourrait être aussi un jour de semaine, coincé entre Sontag et Montag. Cette collection, dont le premier volume est le disque éponyme de Bader Motor, a pour vocation de produire une musique d'acompagnement pour lundis matins pluvieux, un psychédélisme en noir et blanc, nullement produit par des substances hallucinogènes utopiques, mais par un sentiment de vide quotidien qui, par exemple, s'empare de celui qui rate son train et qui, sur le quai, attend le prochain ; de celui qui contemple sans être capable de faire quoi que ce soit d'autre son tambour de machine à laver tourner ou l'interface d’un défragmenteur de disque dur PC métamorphosant de façon occulte, absurde et énigmatique, des regtangles rouges en regtangles bleus. Cette musique des jours gris, à travers cette collection, sera finalement celle de son époque. Une cohabitation de styles divers aux influences multiples, chaotiques et achroniques. De l'électro au postkrautrock et que sais-je encore, mais où définitivement, l'ivresse de jours meilleurs a été laissée depuis longtemps sur le trottoir, comme ces multiples stations d'ordinateur et écrans cathodiques qui attendent le broyeur au pied des portes cochères, avec la mention « fonctionne », sans que personne n'y croit vraiment. Sons Oniriques mais sans illusions, ou le No Future du punk est aujourd'hui remplacé par un No Present qui lui, paradoxalement, risque de durer. C'est donc bel et bien de la réalité que Grautag traite, celle qui selon notre Maître du Haut Château continue tout de même d'exister lorsque l'on cesse d'y croire. Après leur disque Musique pour les plantes de Dieux, Bader Motor pose le premier parpaing de Grautag Records avec une musique pour plantes en pots : youcas, cahoutchouc et autres ficus, qui peuplent les salles d'attente sous un soleil tubulaire dans des forêts imprimées sur papier peint. NM

 

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LDRR#026
DOCTEUR LO-FI & THE REMIX
(Arnaud Maguet exhibition O.S.T.)
Hifiklub
feat. Lee Ranaldo / Andrew WK / Don Fleming / KPTmichigan


design / texte / photo : Arnaud Maguet
co-production : Ville de Toulon

vinyl 12 " - 45 rpm
tiré à 500 exemplaires/copies

10 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : Lonesome Machine Gun + Devil Knows
Face B : Data + Catfish

2010


 

 

 

Ceci est une exposition pop au sens où, sans doute, elle déplaira aux petits écoliers de Frankfort. Ceci est une exposition pop au sens où ses motifs sont simples. Ceci est une exposition pop au sens où il faut être attentif à sa surface car il n’y a rien derrière. Ici la surface s’appelle HIFIKLUB et il s’agit d’un groupe de rock moderne. Cette surface primaire a présentement été modifiée par des professionnels de l’industrie musicale ; les flux électriques ont été émondés, séquencés, répétés, inversés, filtrés puis agencés d’une façon nouvelle - comme dans ce qui nous sert de réalité, des paroles ont également été évincées (parfois au profit d’autres). Cette électricité remodelée vous est présentée, dans l’espace de monstration, par le biais de vidéogrammes, d’affiches et d’amplificateurs de fortune. Ces modules de diffusion sonore ont été réalisés avec des matériaux trouvés, détournés, empruntés et dérobés sur et dans diverses poubelles et autres lieux dédiés au stockage des rebuts, à l’oubli des choses. Des fragments de précédentes installations, aujourd’hui obsolètes à mes yeux, ont également ici été réusités. La quasi totalité du budget de cette exposition a été consacrée à la production et à la fabrication du disque vinyle qui en narre superficiellement l’histoire et dont vous venez de faire l’acquisition. L’entreprise vous a semblé honnête. Sachez tout de même ceci, des gens, probablement, commenteront votre geste et les nôtres, de derrière cette surface, depuis le monde du silence, de l’âge et de l’ennui. Ils existent aussi, paraît-il. A.M.

 

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LDRR#025
MUSIQUE POUR LES PLANTES DES DIEUX
BADER MOTOR (Bigot/Epplay/Maguet)

dessins : Pierre la Police
texte : Olivier Michelon
design graphique : Arnaud Maguet

double vinyl 12 " - 33 rpm
tiré à 500 exemplaires/copies

15 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A :
Passée la saison du pandanus dansons l'iboga boogie sous le volcan exactement
Face B :
Two Mushrooms In My Room And Beau Delay In Your Bed
Face C :
San Pedro (sans personne) goûter au Mind Garden et passer dans le monde bis
face D :
D'une boucle à l'autre par la salvia varie la place de l'epace

2009

En plein été, dans un jardin des hauteurs de Nice, le studio installé par Arnaud Maguet a des allures de Biosphère. Là aussi le décollage aura lieu de la terre à la terre et il sera vite question de nouvelles altitudes, mais on montera beaucoup plus haut. Underground + Overground = Ground, a prévenu Maguet dans un de ses slogans fétiches.Le studio comme vaisseau, de Brian Wilson à Lee Scratch Perry en passant par Sun Ra, l'idée sillonne la mythologie des musiques amplifiées. Accompagné de Fred Bigot et Vincent Epplay, Maguet a décidé de prendre le large en embarquant dans une arche recueillant une flore déviante et généreuse. Ce jardin, en voie de suspension, a été cultivé pendant les quelques mois d'une exposition à la Villa Arson. La serre condensait sur quelques mètres carrés latitudes et hauteurs. Sous la chaleur des lampes horticoles, une sélection de Plantes des Dieux poussait à l'unisson dans un hommage à l'herbier psychotrope rédigé par Albert Hofmann et Richard Evans Schultes à la fin des années 1970. Mettant à profit leurs connaissances anthropologiques et chimiques, les deux savants étaient parti à rebours de la voie ouverte par Hoffmann quarante ans plus tôt en découvrant le LSD. Leur livre était une encyclopédie de l'usage des psychotropes à travers les âges et les civilisations. Le classicisme de l'Antiquité, la chaleur envoûtante des tropiques et les remontées de mandragore médiévale pouvaient-ils donner à la croissance folle du psychédélisme une épaisseur historique salvatrice ?

Olivier Michelon

 

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LDRR#024 (l'autre)
DISCO RISING
(Arnaud Maguet & Olivier Millagou exhibition O.S.T.)
Disco Rising

design pochette : Arnaud Maguet & Olivier Millagou
design centres : Pierre la Police
enregistrement : Richard Prompt
co-production : Art-O-Rama (Marseille)

vinyl 7 " - 45 rpm
tiré à 300 exemplaires numérotés/copies

4 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A : Disco Rising
Face B : So You Wanna Be A Rock'n'Roll Star

2008

 

 

 

Deux titres (une composition et une reprise des Byrds) enregistrés sur cassette en une journée au LDRR's 4-track Studio installé à Marseille à la VF Galerie en septembre 2007, voilà le contenu brut de ce disque.

le super-groupe constitué pour l'occasion mérite une revue de détail :

• Pascal Auzias (Bratchmen) : guitare électrique 12 cordes
• Didier Balducci (DumDumBoys): guitare fuzz et basse
• Arnaud Maguet (Beauty & the Beat) : voix, synthétiseurs & theremin
• Julien Tibéri (Gisel Tuker) : batterie & maracas

La musique était ensuite diffusé dans le Disco Rising, un bar fait de bois brûlé monté dans la foire art-O-rama, où le public était invité à boire une bière en écoutant les disques enchaînés par les DJs.

Pas mal, hein ?

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LDRR#024
FUCKIN' BLUE GIRL
Blutt

design : Arnaud Maguet
photos : olivier "Bratch" Néméjanki
production : Bernard Lepesant
distribution : PIAS

01 • Seule
02 • Tu crains
03 • Même
04 • Non pas encore
05 • Après ça
06 • Fuckin' Blue Girl
07 • Pas de glace
08 • J'abandonne
09 • Ouh ouh
10 • Big Bird
11 • L'avant dernière

CD tiré à 500 exemplaires/copies

12 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

2008

En 1996, Rackam et John se sentent à l’étroit dans les Spanish Meatballs où ils sont respectivement bassiste et guitariste. Ils décident alors de fonder leur propre groupe. Bien que certaines divergences musicales indissociables de la personnalité de chacun existent (l’un aime les Beach Boys, l’autre les Beatles, pour ne citer que celles-ci), de nombreux points communs les poussent à créer un trio composé de deux guitares et une batterie, formation déjà éprouvée par le JSBX que les deux lascars apprécient beaucoup. Baldo, trompettiste au sein des Spanish Meatballs, les rejoint en passant à la batterie. L’aventure de Blutt (qui faillit s’appeler «How much», allez savoir pourquoi?) peut commencer. À l’automne 1997, Stanlet qui joue déjà au sein d’une formation du nom de Pray Rien, arrive avec sa basse, son local et son magnétophone 8 pistes (7 pour être exact, la piste n° 6 demeurant un mystère). Deux EP verront le jour en 2001 et 2002 et le groupe participera à plusieurs projets/compilations (Larsen, Anteenagers M.C., Babyhead...). Jeudi 20 mai 2004, suite à une divergence d’opinion, Stanlet quitte le groupe qui poursuit alors son chemin dans sa formation originale...

L’enregistrement de cet album commence en 2005 et grace aux efforts de l’ex-Coronados Bernard Lepesant (enregistrement, mixage et production) il voit enfin le jour ! Ce fut laborieux, mais, de leur propre aveux, se sont de gros fainéants qui revendiquent avant tout «Le Droit à la paresse».

Et voici une critique de l'album sur le blog de SS Records (California) :

"A Blutt full length and it is about fucking time! These Parisians have
a 60s vibe but are not a 60s copycat band. They have 70s elements but aren't a KBD band. There's some 90s in here, too. But, really, what they do is successfully soak in their influences and come up with a meld of French beat, Saints/Voidoids/Only Ones punk, and 90s garage. And on top of it are vocals that sound charmingly sleazy in the way only a Frenchman can. I have fewer."

ça fait toujours plaisir...

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LDRR#023
BITCH ORCHESTRA
White Tahina

design : Arnaud Maguet & Gauthier Tassart
co-production : Le Dojo (Nice) & Oops éditions (Paris)

vinyl 12 " - 45 rpm
tiré à 300 exemplaires numérotés/copies

12 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A :
Trouble description
Karaoké au club de l'éponge
L'apprenti bûcheron
L'exercice de la tortue

Face B :
Mer calme et renvoi sur la Riviera
gum solo en bois d'arbre
Mémoire d'un trou à obsessions

2007

 

 

"It's a dense mix of instrumentation and atmosphere. Light in places and dark in others... All with that french sensuality underneath. The chick in the band is pretty hot too !" Rough Trade Shop

"Un Rafale acheté : un disque de White Tahina offert. Franchement
rien que pour le disque ça vaut le coup ! " Mouammar Kadhafi

"ça vaut un week-end au Park Asterix avec Loana !" Le petit Nicolas

 

 

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LDRR#022
ÜBER DEN FETISCHCHARACKTER
IN DER MUSIK
(Arnaud Maguet video O.S.T.)
Das König Kameha Experiment

design : Arnaud Maguet
texte : Ray Fortuna
co-production : La Blanchisserie (Boulogne)

vinyl 12 " - 33 rpm
tiré à 300 exemplaires numérotés/copies

SOLD OUT / ÉPUISÉ

Face A :
Über den Fetischcharackter in der Musik
Face B :
Die Regression des Hören

2007

 

Let me introduce you to Das König Kameha Experiment, where the cosmic American music of the Byrds meets the Kosmische Musik of 70’s Krautrock, a post psychedelic retrofuturistisch mind expanding experience. The jingle-jangle sound of a twelve string guitar on multiple layers of analog synthetizers and a slow hypnotic beat… a music that moves in mechanical, motorik and monotonous motions… something strange slowly, sinuously - some would say imperceptibly -
transforming into something stranger… Improvisation and deconstruction are their weapons, putting the listener into a state of emptiness is their goal. To achieve it, time and duration are replaced by extra-sensorial-perception and repetition, using the entire spectrum of sound textures, from ultra low frequencies audible only by dogs to droning and pulsating rhythms, making your brain fly away into the
void and your body run amok on some parallel dancefloor (victim of what Freud called “der Teufel des Schlafmittel Tanzes”). At the exact point of junction of a bad karma and a good Zeitgeist, Das König Kameha Experiment play the kind of music for elevator that takes you directly to the thirteen floor as they truly believe that, when all is said and done, space IS the place.

 

Ray Fortuna, 2007

 

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LDRR#021
MUSTER TO CUSTER OR ELSE
(Olivier Millagou's exhibition O.S.T.)
Beauty & the Beat

design : Arnaud Maguet
texte : Olivier Michelon
co-production : Bischoff/Weiss (London)

double vinyl 7 " + poster - 45 rpm
tiré à 300 exemplaires numérotés/copies

10 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

Face A :
Too Far Away / Wank On Beaver Shot
Face B :
But Not Them / India Song
Face C :
Funky Junky / Contact 1999
Face D :
Twice / It's Now Or Never

2007

 

 

...Gravées sur sillon, les sessions de Beauty and the Beat transforment n'importe quelle tête de lecture en antenne de theremin. Des ondes et des modulations, des fantômes soniques et des odeurs de transistors grillés. Le son du duo est tout électrique. Après des percussions tribales, se dévoile une invitation pour un voyage psychédélique. Plus loin, derrière des syncopes électroniques, s'infiltrent des histoires à pâlir, des contes nécrophages. Accordées avec le larsen, les voix se perdent, finissent en complaintes hypnotiques. Des souffles chantés, claquemurés dans des chambres d'écho, hantent les pistes.

Dans sa forme même, le duo est une tension. Derrière, the Beat agite avec précision des maracas sur des lignes rythmiques séquencées. Devant, nourri par cette pulsation sèche, Beauty se sert des structures pour construire ses ornements névrosés. Le fard est d'autant plus charnel qu'il se pose sur des physiques implacables. Souvenons-nous que c'est chez Jack Smith que Maria Montez a vraiment été flamboyante. Elle s'appelait Mario Montez. Notons en écoutant Beauty and the Beat que la décadence ne fait que s'intensifier une fois lâchée dans les terres arides d'un nouvel archaïsme musical. Une chanson valable passe aisément l'épreuve de la synesthésie. Après l'écoute du premier opus de Beauty and the Beat , on laissera à chacun le soin d'écouter pour admirer en quoi se travestit la musique.

Olivier Michelon

 

 

 

 

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LDRR#020
CLIPS, BACKGROUNDS & LIVES...
artistes variés

design : Arnaud Maguet

DVD PAL - toutes régions - digipack
120mn - 500 exemplaires/copies

15 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

16 vidéo-clips, 7 vidéo-backgrounds, 3 lives + des bonus par :

• ALPHA-60 • JOHN BADONNA • BEAUTY & THE BEAT • MISS BIBI • JULIEN BOUILLON • FABIEN DAVAL & JÉRÔME FINO • PHILIPPE DECRAUZAT • BRICE DELLSPERGER • ÉRIC DUYCKAERTS • FRED FOURNIER • NATHALIE GILLES & NIEK VAN DE STEEG • THE GROOVERS • AÏCHA HAMU • KING KAMEHA • FRANÇOIS KOHLER • MEMPHIS MAO • ARNAUD MAGUET • OLIVIER MILLAGOU • PETRA MRZYK & JEAN-FRANÇOIS MORICEAU • RICHARD PROMPT • FRANÇOISE QUARDON • SEBASTIEN RIOND • DIDIER RITTENER • THE SCIENTISTS • SPLITt • GAUTHIER TASSART • JEAN-LUC VERNA & SES DUM DUM BOYS • CHRISTIAN VIALARD •

2006

 

Je vous le dis tout net : ce DVD ne vous fera grossir du pénis que temporairement. Il ne vous fera en aucun cas maigrir des cuisses. Il ne vous dira pas comment tirer parti de la crise économique. Un mois après l'avoir regardé, vous aurez toujours de la graisse autour du ventre, et vous ne saurez toujours pas comment séduire votre jeune voisine de palier. Quant à envisager des lendemains qui chantent ou même qui larsennent, n'y songez pas. Las, vous pensez, qu'à l'instar du moonwalk à l'envers, ce DVD va encore vous décevoir...

Lourde erreur, car si comme George Kuchar (un fin connaisseur), votre devise est "ça bouge sur l'écran et ça fait du bruit, ça me suffit !" vous risquez d'en avoir pour votre argent. Si, en prime, vous vous apercevez, par vous-même, qu'une bonne partie des images vues et des sons entendus (y compris le présent texte) dans ce DVD a été empruntée, absorbée, digérée puis vomie sens dessus-dessous, c'est que vous n'êtes pas aussi stupide que vous en avez l'air et que vous commencez à être de votre temps et de votre espace.

Arnaud Maguet


 

 

 

 

   

 

 


LDRR#019
FIVE SUMMER STORIES (plus three)
(Olivier Millagou's exhibition O.S.T.)
Cyril Lefebvre

design : Arnaud Maguet & Olivier Millagou
production : Galerie Erna Hecey (Bruxelles)

vinyl 7 " - E.P. - 45 rpm
tiré à 200 exemplaires numérotés/copies

6 euros + frais de port / shipping

SOLD OUT / ÉPUISÉ

Face A : Mele 'Olewa Pai Kau
Face B : Ku'u Pua I Paoakalani
My Island Paradise / Beyond The Rainbow

2006

Point ici de "guitare hawaïenne" au sens occidental du terme (en fait le plus souvent de la pedal steel, par ailleurs tout à fait recommandable dans le style country & western). Non, ici c'est de l'authentique, Monsieur !

Cyril Lefebvre, un des éminents membres du UKULELE CLUB DE FRANCE, nous livre sur ce vinyle (accompagné de Silvano Michelino à la basse et à la caisse claire) un voyage nostalgique dans les îles du Sud Pacifique.

Au milieu de tous ces imposteurs qui préfèrent mal jouer du ukulélé que mal jouer de la guitare (pensant sans doute être ainsi moins ridicules), Cyril est un puriste, un réel virtuose qui, entre deux pélerinages à Hawaï, tire de son instrument des perles surannées. A la diarrhée rythmique et festive de la multitude de groupes bobo-ukulélé actuelle, Il répond par l'indolente lenteur et la pureté cristaline de la tradition polynésienne.

Vous pouvez sans doute très bien vivre sans ce disque, mais, sous nos tristes latitudes, vous vivrez probablement mieux avec...

 

 

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LDRR#018
MEMPHIS ELECTRONIC
Memphis Electronic

design : Didier Balducci & Arnaud Maguet
production : Mono-Tone Records (the sound of emptiness)

vinyl 7 " - E.P. - 45 rpm
tiré à 200 exemplaires numérotés/copies

SOLD OUT / ÉPUISÉ

face A : Kinda Sexy + You're Not Perfect (But You're Perfect For Me)
face B : Miss You + Another Girl, Another Planet

2006

Temporairement échappé des DumDumBoys et d'ALPHA-60, le professeur es-fuzz guitare nous offre ce violent coït sonore, résultat de la reproduction in home studio des cordes et des oscillateurs, du germanium et du silicone ou comme dirait l'autre : "La rencontre sur une table de dissection entre Eddy Cochran et Claude Denjean & son Moog synthétiseur !!!"


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LDRR#017
SURF NOW, APOCALYPSE LATER
(Olivier Millagou's exhibition O.S.T.)
Arnaud Maguet

design : Arnaud Maguet & Olivier Millagou
production : La Tête d'Obsidienne (La Seyne s/mer)

double vinyl 12" - L.P. - 33 rpm
tiré à 500 exemplaires numérotés/copies

15 euros + frais de port / shipping

SOLD OUT / ÉPUISÉ

face A : the end saigon the end terminata the delta p.b.r. dossier 1 colonel kilgore
face B : orange light the ride of the valkyries napalm in the morning pre-tiger dossier II susie q dossier III 75 Klicks the nung river
face C : do lung bridge lettere from home clean's death chiefs death / strange voyage
face D : strange voyage kurtz' compound willard's capture errand boy chef's head the hollow men horror even the jungle want him dead


2006


Un grand voyage hypnotique à travers la bande sonore du film psychédélique de Francis Ford Coppola ; réalisé avec les vinyles d'origine, une platine débranchée, une cabine leslie et pas mal d'huile de coude.

L'espace stéréphonique semble, comme la fumée dans le sillage des rotors d'hélicoptère, se déformer sous l'action d'une substance psychotrope et oscille entre fragments de narration, musique et bruitages.

" Ferme les yeux, mec... c'est la vague méthaphysique !" Duke L.

"C'est comme reprendre un trip en plein trip !!" Sky Sunlight S.

"Play it again, Sam !!!" Stéphane S.

BE CAREFUL : AN INTENSIVE LISTENING OF THIS STEREOPHONIC RECORD MAY CAUSE BRAIN DAMAGE & PSYCHOTIC REACTION !!!

 

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LDRR#016
SOPHISTICATED BOOM-BOOM
The Groovers

design pochette: Fred Duvergé
design labels : Arnaud Maguet
production 2001 : Nollet Sound & F.F.Fascination

vinyl 12" - L.P. - 33 rpm
tiré à 200 exemplaires numérotés/copies

12 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

face A :
Something Else On My Mind
I've Never Realize
Dandy's Daughter
The Tears That I Cry
Sherry ! Candy ! Baby !?
Open Your Eyes, Open Your Mind

face B :
Stairway To Happiness
Lightly
It Only Happens
The Lonesome Night
Worry About
B side


2001/2005

Les fans hurlaient, pleuraient, suppliaient et finalement se préparaient à renoncer à la vie plutôt que d'affronter la sinistre réalité : Sophisticated Boom-Boom, le fabuleux premier album des Groovers n'était plus disponible depuis longtemps !

Pourquoi continuer à se lever le matin pour subir un quotidien morose en sachant que ce vinyle (indispensable brûlot garage insolemment jeté à 300 exemplaires à la face du monde en 2001) ne pourrait plus rentrer en votre possession ?

La devise du label étant : "Notre business à nous, c'est le bohneur des gens !" et ne voulant pas risquer de freiner une hypothétique reprise économique (les lendemains qui chantent et tout le tralala...), Les Disques en Rotin Réunis sont fiers de vous proposer cette inespérée réédition ! Mais attention, 200 exemplaires et c'est tout !!! Cette fois, vous ne pourrez pas dire qu'on ne vous avait pas prévenu - une deuxième chance dans la vie, c'est rare et ça ne se refuse pas...

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LDRR#015
GREETINGS FROM NOWHERELAND
King Kameha & Kouriakin feat. : John Badonna, Bruce Bégout, Luc Interieur, Memphis Mao, Billy Muge, Ami Sioux, Jean-Luc Verna & WarmBaby

design : Arnaud Maguet
texte : Bruce Bégout
coproduction : Tiramizu

vinyl 12" - L.P. - 33 rpm
tiré à 500 exemplaires numérotés/copies

12 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

face A :
City Of Quartz
We Were Ghosts
Flat & Concrete
The Selfish Song
Curse Of The Parking
Subtitles

face B :
Sue 18
Boring Landscape
Don't You Go Without Me
Highway / Freeway
Fetish Motel
The Band With No Name
Subtitles (Breakdown Edit)

2006

"La musique de la ville contemporaine, le creuset de mille sons qui s’amalgament en une unique note, la note blanche, la tonalité mate. Des lieux indéfinis de la Suburbia universelle monte la sonorité compacte de l’espace sans qualité. C’est une nouvelle mélodie céleste, celle des ciels peints des faux plafonds des galeries commerciales, des azurs gueulards des néons phosphorescents des Liquor Stores, de l’éther inflammable des banlieues moroses. La musique des sphères en plexiglas et des voûtes supralunaires en toc, des lueurs inaccessibles des lampadaires à iode bordant les autoroutes désertées la nuit. Qui saura l’entendre ? Qui saura surtout l’enregistrer telle quelle sur le magnétophone mental de ses circuits biochimiques ?"

extrait de BRUIT DE FOND par Bruce Bégout, novembre 2005

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LDRR#014
OKAY BOYS ! E.P.
The Groovers

design : Arnaud Maguet & Richard Prompt

vinyl 12" - E.P. - 45 rpm
tiré à 300 exemplaires numérotés/copies

8 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

face A : Okay Boys ! + G/Come on
face B : I'm Walking + Oh Tell Me

2005

Après, en 2001, un premier LP, le mémorable Sophisticated Boom-Boom (réédité par nos soins juste au dessus...) et un CD, Undergroove, chez l'américain Blood Red Records, les Groovers reviennent sur le vieux continent pour prêcher leur rock garage matiné de pop classieuse - un sacerdoce que l'on pourrait trivialement résumer ainsi :

THEY GONNA KICK YOUR ASS !!!
AND THEN, KISS YOUR SHOULDER...

Définitivement, un des derniers groupes à épeler love : L.U.V.


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LDRR#013
HAWAÏ E.P.
Super Colors

design : Arnaud Maguet
co-production : Le Dojo & Tiramizu

vinyl - E.P. - 7"
tiré à 200 exemplaires numérotés/copies

6 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

face A : I Saw The Sunrise / I Say Yes
face B : like Mother Queen / Paula's Nightclub

2005

 

 

De Toulon, leur ville d'origine, ils ont su tirer la substantifique moëlle : "Garçon de la Plage" au Mourillon pour les mélodies et barman dans les bars de Little Chicago pour l'énergie.

Aujourd'hui, les Disques en Rotin Réunis sont fiers de vous présenter leur premier disque POWER POP SURF ROCK : quatres compositions originales aux mélodies accrocheuses et aux riffs ultra-efficaces. Quatres tubes en puissance sur un seul disque ! Seulement 200 exemplaires, si vous vous dépéchez, vous pourrez frimer devant vos amis dans quelques années :
"Le premier 45 de Super Colors, bien sûr je l'ai !"
Ce n'est pas négligeable, pensez-y !

 

 

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LDRR#012
MUSIC FOR JACUZZI
(Olivier Millagou's "PEUR SUR LA VILLE" exhibition O.S.T.)
ALPHA-60

illustration : Petra Mzryk & J.F. Moriceau
design : Stéphane Magnin & Arnaud Maguet
textes : Anaïd Demir, Fred Bonnet & Thierry Ollat
production : Ateliers d'Artistes de la Ville de Marseille

blue vinyl - S.P. - 7" + livret 20 pages + poster
tiré à 1000 exemplaires numérotés/copies

8 euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

face A : No Cheque (Cash Only) feat. the T.B.M.
face B : Sweat Death feat. Warm Baby

2005

 

vues de l'exposition d'Olivier Millagou PEUR SUR LA VILLE
aux Ateliers d'Artistes de la Ville de Marseille

 

• ALPHA-60 est contre les groupes qui s’autoproclament d’avant-garde (de toute façon, le futur est déjà passé… c’était hier), contre ceux dont les interprétations pseudo personnelles des erreurs ou des réussites du passé sentent la naphtaline, le renfermé et le surgelé hâtivement passé au micro-ondes, contre la musique molle et tiède, aseptisée et asexuée.
• ALPHA-60 est également contre la Dictature de l’Authenticité et le Culte de la Nouveauté, contre le Principe de Précaution et contre le Risque Zéro.
• ALPHA-60 vous propose de retrouver l’innocence perdue, de vous laisser glisser vers le Grand Voyage, primitif et répétitif, subconscient et hypnotique… à l’aide de sexe et de synthétiseurs, de fuzz et de flou (artistique), d’ordinateurs carrés comme les guitares de Bo Diddley et de rythmes voodoo-digital.
• ALPHA-60 a l’immense prétention de se croire intrinsèquement supérieur (et cela avant même d’avoir plaqué un seul accord de Mi) à 95% des imposteurs figurant dans le « Rock’n’roll Hall of Fame », musée Grévin pathétique de la pop musique bourgeoise.
• ALPHA-60 a aussi la lucidité de reconnaître qu’il n’est rien à côté des Troggs.
• ALPHA-60 ne prétend pas être le futur, il se contente d’être partie du présent et de préférer aux lendemains qui chantent ceux qui larsennent.
• ALPHA-60 est un groupe qui veut ouvrir des brèches, créer des situations dans lesquelles les gens s’engouffrent, un groupe qui n’a peur de rien, même pas de foncer à contre-sens dans une impasse.

Ray Fortuna

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LDRR#011
LEE 3 Tau Ceti Central Armory Show (exhibition O.S.T.)
John Badonna, King Kameha & Memphis Mao

design : Arnaud Maguet
production : Villa Arson Nice

CD
tiré à 1500 exemplaires/copies

SOLD OUT / ÉPUISÉ

1 - La Mécanique de l'Amour
.....+ La Géométrie de l'Innocence - 13:45
2 - Riot Control - 05:10
3 - Keep On Cruisin' - 03:00
4 - Dog Is God Spelled Backwards - 05:55
5 - Sortilège Exotique - 04:35
6 - Enter Death Waiting Room - 06:00
7 - Le Grand Voyage - 16:30
8 - In Cold Blood (live feat. Sissi 6000) - 11:45

2004

exposition
LEE 3 Tau Ceti Central Armory Show
Villa Arson Nice
été 2003 infos sur l'exposition

 

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LDRR#010
Muscle Beach Party (Olivier Millagou's exhibition O.S.T.)
Fred Fournier / John Badonna & King Kameha

design : Arnaud Maguet & Olivier Millagou

vinyle 7'' - S.P. - 45 rpm
tiré à 100 exemplaires numérotés/copies

SOLD OUT / épuisé

face A : "Wild Run Von Dutch Superstar" (2:34)
face B : "Wild Drums Von Dutch Superstar" (2:34)

2003

Olivier Millagou’s exhibition original soundtrack
“Muscle Beach Party” in Galerie Erna Hécey
28 novembre 2003 > 31 janvier 2004

vues de l'exposition avec le dispositif sonore

Galerie Erna Hécey
25, boulevard du Prince Henri
L-1724 Luxemboug
tel. : +352 24 11 74
galerie.erna.hecey@online.lu

 

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LDRR#009
Kustom Bike Kommando
(Floating Bowl O.S.T.)
Gisel Tuker

design : Arnaud Maguet

vinyle 7'' - E.P. - 45 rpm
tiré à 100 exemplaires numérotés/copies

SOLD OUT / épuisé

face A : Motorpsycho & Born To Be Wild (6:30)
face B : Leader Of The Pack & Ride Your Pony (6:30)

2003

"Bike riding hoodlums flat-out on their murder cycles… Violence ! Terror ! Criminal assault ! Reckless Women gambling with more they could handle… The devasting action behind the headlines ! Cycle maniacs assaulting and killing for thrills ! Angels are devils ! The most adult music you will ever hear ! For your own safety do not fail to hear KUSTOM BIKE KOMMANDO !!!"

 

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LDRR#008
LIVE
SPLITt

design : Arnaud Maguet

Face A : Honky Ponky & Sandwich
Face B : Pony

6 Euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

vinyle 7'' - E.P. - 45 rpm
tiré à 200 exemplaires numérotés/copies

2004

"L'énergie de Jacques, Hugues et Dominique captée sur la scène de la Guinguette Pirate à Paris ; quelque part entre le low-fi et le punk mais pas vraiment au milieu."

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LDRR#007
20th CENTURY BOYS
Jean-Luc Verna et ses DumDumBoys

photographies : Richard Prompt
design : Arnaud Maguet
texte : Alexis Vaillant

A side :
21st Century Boy
Love To Love You Baby
Christine

B side :
Funkytown
Poppy Day
All Tomorrow's Parties

15 Euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

vinyle 12'' - E.P. - 45 rpm
tiré à 500 exemplaires/copies

2004

- Nos nouveaux amis et l'acte interdit ! LIBÉRATION

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LDRR#006
ENDLESS SUMMER (Olivier Millagou's installation O.S.T.)
Memphis Mao & King Kameha

dessin : Olivier Millagou
design : Arnaud Maguet
texte : K.K.

vinyle 7'' - E.P. - 45 rpm
tiré à 100 exemplaires numérotés/copies

SOLD OUT / épuisé

face A : "Endless Summer" (2:28) & "Sand Surfer" (3:05)
face B : "Les Actualités" (0:30) & "4 Weed Drive" (4:38)

2002

- SURF NOW, APOCALYPSE LATER : On any day of the year it's summer somewhere in the world. Olivier Millagou's latest color installation highlights the adventures of a few young people (girls and boys) who follow this everlasting summer around the world. their unique expedition takes them to Senegal, Gana, Nigeria, South Africa, Australia, Tahiti, Hawaii, California, French Riviera and Paris at last. Share thru your stereophonic equipment, their experiences as they search the world for that perfect wave which may be forming just over the next horizon (who knows?), enjoy the X-perimental sounds of Memphis Mao (Doctor Fuzz Guitar) & King Kameha (Da fruit of the Loop) and keep on surfin'… K.K.

 

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LDRR#005
PETROLE PETROLE
King Kameha

design : Arnaud Maguet

CD
tirage illimité/unlimited edition

SOLD OUT / épuisé

1 - Funky Truculus - 03:55
2 - Black Hellhounds On My Trail - 05:15
3 - La Nostalgie, Camarade ! - 04:09
4 - W.W.B.F. - 02:55
5 - Petite Chérie Cardiaque - 05:37
6 - 4 Weed Drive - 04:37
7 - Ultra Menefreghista Boom Boom - 05:13
8 - Summer Wine (feat. Puffo & Billy Muge) - 04:53
9 - Jaipur Mystery - 02:48
10 - La Motivation Personnelle - 08:18
11 - The End ? - 00:49

2002

- Le free cocktail psycho-électrock'n'roll dont vous n'aviez pas rêvé, King Kameha (Da Fruit of the Loop) l'a quand même fait ! Une solide collection de vinyles, un ProTools bien affuté, trois mois de congés payés et quelques White Russians (1/3 de vodka, 2/3 de lait, un trait de Kalua et de la glace) ont été nécessaire pour produire cette créature mutante et boursouflée dans la lignée des (mad ?) Scientists et d'autres groupes extraterrestres dont on ne peut prononcer le nom (car sil l'on écorche à la treizième syllabe, ça veut dire "gros derrière" dans leur langue). Malgré tout cela et contre toute attente : "It's alive ! Aliiiive !!!" ROCK & FOLK

 

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LDRR#004
FROM COVER TO COVER
The Scientists

re-mastering : Erik Fostinelli
design : Arnaud Maguet

vinyle 7'' - E.P. - 45 rpm
tiré à 100 exemplaires numérotés/copies

SOLD OUT / épuisé

face A : "Plug-in Passion" (3:24) & "S&M Office Girls" (3:01)
face B : "LSD Orgy" (3:35) & "Marijuana Girl" (2:40)

2002

Des images exclusives des Scientists sur scène fin 60's
+ les affiches des concerts c'est ici !

- Les dieux du Space Rock ressurgissent !
NOW MAGAZINE

- Le retour attendu du génie technorock de la fin des 60’s, T.G. Boyle
THE VILLAGE VOICE

- The Scientists… un magnifique et mystérieux artefact.

THE NEW YORK TIMES

- Simple, étrange et magique. C’est la pop de l’espace
.
NEW YORK POST

- Manipulant les antennes d’un theremin maison comme des joysticks, T.G. Boyle, le Roi des Branchements, dirige son ensemble par touches technoïdes comme Mad Max conduisant Kraftwerk.

ROLLING STONE MAGAZINE

- A la vue du rôle du groupe dans le developpement d’un genre de musique à part entière, The Scientists méritent une biographie, et probablement un autel. Ce disque remplit ces rôles
.
CMJ MUSIC REPORT

- Une version étrangement pastorale de musique cybernétique, une machine sifflante conduite par le son stridant de T.G. Boyle, sonnant et tintant comme un troubadour élisabéthain à la cours du Roi Crimson.

SPIN MAGAZINE

 

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LDRR#003
WHAOOO !
une sélection de DJ Luc

design : Arnaud Maguet

double CD
SOLD OUT / épuisé

2001

- La pochette est vulgaire, la qualité du son minable, l'ordre des morceaux anarchique, mais la musique est suberbe. Une réussite !
N.M.E.

 


   


LDRR#002
ALL THOSE SPOKEN WORDS
une sélection de King Kameha

design : Arnaud Maguet

CD
SOLD OUT / épuisé

2001

- Les morceaux oubliés (certains à juste titre) de cette compilation retracent, grâce à une sélection et un mix impeccable, la tradition pré-hip-hop du Spoken Words, ou l'art de raconter des histoires en rythme. Incontournable ! UNCUT


   


LDRR#001
LA MÉCHANTE DOSE
Arnaud Maguet feat. Jean-Luc Verna

photographies : Michel Coen
design : Arnaud Maguet
production : Balleor (ass. 1901)

vinyle 10'' - E.P. - 33 rpm

10 Euros + frais de port / shipping

to order / pour commander : cocobeach2@yahoo.com

tiré à 300 exemplaires numérotés/copies

face A : "LA MÉCHANTE DOSE : Résumé des épisodes à venir"
face B : "LA MÉCHANTE DOSE : Proposition générique"

2001

- Tout était déjà là. On ne leur avait rien laissé à faire (ou tout laissé à faire, c'est selon). Selon de quel côté de la barrière on se trouve. Côté champ ou côté route… Mais quel champ ? Quelle route ? Et surtout quelle barrière ? Tout ça n'était pas trés clair pour nos héros. Et le pire, c'est qu'ils n'étaient pas décidés à faire le moindre effort pour améliorer leurs perceptions des choses ; parce que dans l'ensemble ils voyaient bien, mais avec précision… Un jour, camarades, faudra quand même comprendre et remettre un peu d'ordre dans cette maison de fou ! A.M.

 

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#000
OINDRE LA GIRAFE
Ma Geisha est un Opinel

design : unknown

pochette vinyle 7''

SOLD OUT / épuisé

face A : "Oindre La Girafe"
face B : "Boulaouane Rosé"
face C : "Remets Une Couche de Daim"

1988

- Un coup d'essai, un coup de maître ! LA STRADA



 

 

 

THE GROOVERS LIVE AU MAC/VAL : avec King Kameha au theremin & maracas (et dans un de leurs derniers concerts ?)

ALPHA-60 LOVES MEAT : et plus particulièrement le poney, le dauphin, le panda et la porchetta...

SUPER COLORS live au Volume : dans la chaleur moîte du mois d'août, les Super Colors déroulent leurs compositions psyché-pop-rock...

JEAN-LUC VERNA & KING KAMEHA : Cabaret éléctronique live à l'historique Argos bar d'Amsterdam. Put me down, but eight miles high...

CAN YOU FEEL THE ELECTRICITY ? : ALPHA-60 live à la Villa Arson avec les Playboys et les 3 Amigos !

ALPHA-60 Live again : et là vous me dites "Encore ALPHA-60 ?" et je vous réponds "Et oui, encore ALPHA-60 ! Toujours ALPHA-60…"

ALPHA-60 : live au Confort Moderne à Poitiers pour le vernissage de l'exposition "Kamikaze 2089" !!!

10 TFLOPS & ALPHA-60 : concert pour la clôture de l'exposition d'Olivier Millagou "Peur Sur La Ville" aux Ateliers d'Artistes de la Ville de Marseille

ALPHA-60 LIVE ! : premier concert au Palais de Tokyo (Paris) avec John Badonna, King Kameha, Memphis Mao, Billy Muge & Sissi 6000 !!!

JEAN-LUC VERNA & SES DUMDUMBOYS live à Vénissieux : JLV + 2 DDB + John Badonna & King Kameha = kickin' ass rock'n'roll, Baby !

L'OREILLE QUI GRATTE : émission de radio spéciale L.D.R.R. avec Jean-Luc Verna (une chanson live!!!), Karim Badi (DDB) & Arnaud Maguet

REMEMBER GISEL TUKER PARTY : pour le premier 45t et le dernier concert, party électro-garage avec le Crew du label. FAT BEATS garantis !

SPEEDBALL BABY LIVE : le groupe 100% R'n'R from N.Y.C. du prêcheur Ron Ward et du guitariste Matt Verta-Ray live à Marseille

GARAGE ROCK PARTY : au Zénith de Toulon, les 3 Amigos enchaînent, avant, entre et après les Playboys et les Cryptones !

GIRLS ARE WEIRD : shooting par Richard Prompt lors du tournage (feat. Sissi 6000) de la vidéo de Arnaud Maguet

TABOO ! : début de soirée après les sushis du vernissage, Edmond Gauthier aux platines. La digestion s'annonce bien…

JEAN-LUC VERNA & ses DumDumBoys : séance photo avec JLV par Richard Prompt + les DDB backstage !

GISEL TUKER + JOHN BADONNA & KING KAMEHA : live à la mythique Cave 12 de Genève pour la Floating Bowl Party !!!

ALL TOMORROW'S PARTIES : le premier concert de Jean-Luc Verna & ses DumDumBoys, été 2003 à Monaco

THE SCIENTISTS : pochettes, posters et (EXCLUSIF!!!) photos sur scène de T.G. et Larry en 1967

LA MÉCHANTE DOSE : séance de poses pour la pochette, par Michel Coen (AAA prod.)

LA RÉVOLUTION ROCK'N'ROLL : la longue route de Tupelo à Pékin par Memphis Mao

TOUS SAVOIR SUR L'ESSENTIEL !!! : les films avec des nains, Blacula, les beach movies et tout le reste par la Memphis Family

LE TRIPLE EFFET DES DISQUES EN ROTIN RÉUNIS : pour un public adulte, si vous avez moins de 18 ans cliquez ici

DUM DUM BOYS Vs. ALBAN CERAY IN MONTE-CARLO : le choc des titans que personne n'osait imaginer au pays des princesses !!!

 

   




 

MERZBOW-DEREK : le blog de référence pour la musique, les films et les livres les plus génialement bizaroïdes — a true connoisseur, on vous dit !

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GALERIE SULTANA : une jeune galerie parisienne à la programmation pointue, expérimentale et dense.

LE DOJO : des expositions et des concerts, un des derniers lieux libres de Nice, un endroit où l'on peut rendre les choses possibles, et c'est bien rare.

OLIVIER MILLAGOU : artiste plasticien, surfeur et collaborateur du label. Il jette un galet dans la mer et le peint avant.

ARNAUD MAGUET : il faut bien s'occuper quand on ne fait pas de musique et qu'on ne produit pas les disques des autres..

LE CONFORT MODERNE : une salle de concert, un centre d'art, un bar, une fanzinothèque, un magasin de disque... Trop de bonheur d'un coup à Poitiers ?

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JAD FAIR : Le pape du proto-punk, l'ayatollah du lo-fi, on ne le présente plus, d'ailleurs j'arrête.

ALAIN JOHANNES : un musicien et producteur de talent qui sait mettre son incroyable studio de Los Angeles au service des artistes qu'il reçoit.

JOYFUL NOISE : un excellent label américain spécialisé dans les beaux objets, les éditions rares, précieuses, mais pas cher !

VILLA ARSON : une école, un centre d'art, des résidences d'artistes et une médiathèque sur une colline du sud de la France, on croit rêver...

MIDI FESTIVAL : dans des cadres idylliques (Villa Noailles et plages à Hyères, opéra de Toulon...), un des festivals les plus pointus de France.

BIMBO TOWER : un des meilleurs magasins de disques et livres de Paris. Le label y a son propre bac, c'est dire !!!

R. STEVIE MOORE : Le pape du proto-punk, l'ayatollah du lo-fi, on ne le présente plus, d'ailleurs j'arrête.

VILLETTE SONIQUE : dans des cadres idylliques (les jardins de la Villette à Paris), un des festivals les plus pointus de France.

 

 

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